Une mesure attendue face au ralentissement de l'inflation
La BCE a pris la décision de laisser ses taux directeurs inchangés, mettant fin à une série de dix augmentations consécutives. Cette décision intervient alors que le principal taux directeur, qui rémunère les dépôts et sert de référence pour le crédit en zone euro, avait atteint son niveau historiquement élevé de 4 % en septembre. L'institution basée à Francfort a relevé que l'inflation s'est « inscrite en net recul » pour le mois de septembre. Toutefois, elle a aussi précisé que l'inflation « devrait rester toujours trop forte pendant une trop longue période » par rapport à l'objectif de 2 %.
Cette pause permettra donc à la BCE d'évaluer plus précisément l'impact de ses précédentes hausses sur l'économie et les prix. La BCE prend également en compte les tensions géopolitiques, notamment en ce qui concerne le conflit entre Israël et le Hamas, pour évaluer les risques associés à une potentielle flambée des coûts du pétrole et de l'énergie.
Cette pause permettra donc à la BCE d'évaluer plus précisément l'impact de ses précédentes hausses sur l'économie et les prix. La BCE prend également en compte les tensions géopolitiques, notamment en ce qui concerne le conflit entre Israël et le Hamas, pour évaluer les risques associés à une potentielle flambée des coûts du pétrole et de l'énergie.
Les tensions géopolitiques ont un impact sur les taux directeurs
Christine Lagarde, la présidente de la BCE, avait suggéré ces dernières semaines que la période de hausse des taux était sur le point de se terminer, ouvrant la porte à une « phase de stabilisation ». Les récentes données économiques ont aussi contribué à cette décision. L'activité économique en zone euro montre des signes de faiblesse, laissant présager une contraction du produit intérieur brut au troisième trimestre.
Par ailleurs, l'inflation a surpris les observateurs en diminuant de manière inattendue, passant de 5,2 % en août à 4,3 % en septembre, en glissement annuel. Ce niveau correspond à celui d'octobre 2021, ce qui suggère que les mesures de resserrement monétaire prises jusqu'à présent ont eu un impact. Cette pause était anticipée et permettra à la BCE d'évaluer les répercussions de sa politique monétaire sur l'économie de la zone euro, alors que des défis significatifs demeurent.
Par ailleurs, l'inflation a surpris les observateurs en diminuant de manière inattendue, passant de 5,2 % en août à 4,3 % en septembre, en glissement annuel. Ce niveau correspond à celui d'octobre 2021, ce qui suggère que les mesures de resserrement monétaire prises jusqu'à présent ont eu un impact. Cette pause était anticipée et permettra à la BCE d'évaluer les répercussions de sa politique monétaire sur l'économie de la zone euro, alors que des défis significatifs demeurent.