Ces 100 milliards d'euros, c'est autant d'argent qui ne rentre pas dans les caisses des finances publiques. Et le manque à gagner est plus important encore, puisque ce chiffre ne prend pas en compte les fraudes sur les prélèvements sociaux. La fraude la plus courante demeure la sous déclaration des revenus du foyer fiscal ; une pratique qui devrait être rendue plus difficile en raison du prélèvement à la source. Les particuliers et les entreprises ont aussi recours à la fraude offshore, via un patrimoine détenu à l'étranger via des sociétés-écrans.
Le manque à gagner pour le fisc se monterait à 10 milliards d'euros chaque année, d'après l'économiste Gabriel Zucman qui l'explique à Marianne. Environ « 3 500 ménages français détiendraient 50 millions d'euros chacun en moyenne à l'étranger », selon lui. Le syndicat Solidaires-Finances publiques tire la sonnette d'alarme : d'après l'organisation, contourner le fisc n'aurait jamais été aussi facile. Elle donne un exemple parlant : une entreprise soumise à la TVA risquait un contrôle de sa comptabilité tous les 84 ans en 2008 ; désormais, la probabilité est passée à un controle tous les… 130 ans.
Et pour ce qui concerne les contrôles de particuliers, ils sont en baisse : 3 613 l'an dernier, contre 4 166 en 2008. Les effectifs en baisse sont mis en avant pour expliquer ces contrôles moins soutenus : le syndicat explique que 3 100 emplois ont été supprimés dans les services fiscaux depuis 2010. Et cela ne devrait pas s'arranger, le gouvernement ayant la volonté de réduire le nombre de fonctionnaires.
Le manque à gagner pour le fisc se monterait à 10 milliards d'euros chaque année, d'après l'économiste Gabriel Zucman qui l'explique à Marianne. Environ « 3 500 ménages français détiendraient 50 millions d'euros chacun en moyenne à l'étranger », selon lui. Le syndicat Solidaires-Finances publiques tire la sonnette d'alarme : d'après l'organisation, contourner le fisc n'aurait jamais été aussi facile. Elle donne un exemple parlant : une entreprise soumise à la TVA risquait un contrôle de sa comptabilité tous les 84 ans en 2008 ; désormais, la probabilité est passée à un controle tous les… 130 ans.
Et pour ce qui concerne les contrôles de particuliers, ils sont en baisse : 3 613 l'an dernier, contre 4 166 en 2008. Les effectifs en baisse sont mis en avant pour expliquer ces contrôles moins soutenus : le syndicat explique que 3 100 emplois ont été supprimés dans les services fiscaux depuis 2010. Et cela ne devrait pas s'arranger, le gouvernement ayant la volonté de réduire le nombre de fonctionnaires.