Cette semaine, l’assemblée générale des actionnaires a voté à une écrasante majorité (99,88% !) l’intégration des activités de Zodiac au sein de Safran. Cela va passer par la disparition de la marque Zodiac ce 1er décembre, au profit de celle de Safran. Toutes les filiales de l’entreprise vont y passer, à l’exception de quelques unes dont les activités ne cadrent pas avec la feuille de route de Safran, comme les pansements Novesil par exemple.
Pour supplanter le numéro un du secteur, l’américain United Technologies, Safran mise sur les investissements dans la recherche et le développement : ils vont augmenter de 30%. Le groupe, qui produit des équipements de cabines, des systèmes électriques, des trains d’atterrissage ou encore des moteurs, va appuyer une bonne partie de sa croissance sur le projet de nouvel avion de taille moyenne en développement chez Boeing. En attendant, Safran va devoir compléter son intégration de Zodiac, qui sera d’ailleurs la dernière acquisition d’importance de l’entreprise avant longtemps.
Là aussi, il s’agit d’un défi pour les équipes de Safran. La culture de gestion de Zodiac, « à l’ancienne » est aux antipodes de celle de son propriétaire. Le groupe a dépêché des équipes dans les principaux lieux de production de Zodiac afin que ce dernier accorde ses violons sur la partition de Safran. Cela prendra deux ans, plus longtemps que prévu. Une fois ces ajustements terminés, cela permettra de dégager 200 millions d’euros d’économies. À terme, Safran veut générer un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros…
Pour supplanter le numéro un du secteur, l’américain United Technologies, Safran mise sur les investissements dans la recherche et le développement : ils vont augmenter de 30%. Le groupe, qui produit des équipements de cabines, des systèmes électriques, des trains d’atterrissage ou encore des moteurs, va appuyer une bonne partie de sa croissance sur le projet de nouvel avion de taille moyenne en développement chez Boeing. En attendant, Safran va devoir compléter son intégration de Zodiac, qui sera d’ailleurs la dernière acquisition d’importance de l’entreprise avant longtemps.
Là aussi, il s’agit d’un défi pour les équipes de Safran. La culture de gestion de Zodiac, « à l’ancienne » est aux antipodes de celle de son propriétaire. Le groupe a dépêché des équipes dans les principaux lieux de production de Zodiac afin que ce dernier accorde ses violons sur la partition de Safran. Cela prendra deux ans, plus longtemps que prévu. Une fois ces ajustements terminés, cela permettra de dégager 200 millions d’euros d’économies. À terme, Safran veut générer un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros…