Baisse pour la France et la zone euro
Mauvaise nouvelle du côté du Fonds monétaire international. L'institution basée à Washington revoit en effet à la baisse la prévision de croissance pour la France en 2019 : au lieu des 1,3% prévu en avril, l'économie tricolore devra se contenter de 1,2% cette année. C'est moins que l'estimation du gouvernement, qui tablait sur une progression du PIB de 1,3%, un chiffre lui aussi revu à la baisse en septembre dernier (-0,1 point).
La croissance française devrait repartir légèrement à la hausse en 2020, le FMI prévoyant une progression de 1,3% pour l'année prochaine… et une croissance identique pour 2021. Même si l'hypothèse de croissance pour la France est décevante, le pays devrait faire bien mieux que ses voisins européens : l'Allemagne pourrait ainsi se contenter de 0,5% en 2019, soit 0,3 point de moins que prévu au mois d'avril. La croissance outre-Rhin avait été enregistrée à 1,5% en 2018. L'Allemagne peut toutefois compter sur un rebond en 2020 et 2021, avec une croissance évaluée par le FMI à respectivement 1,2% et 1,4%.
La croissance française devrait repartir légèrement à la hausse en 2020, le FMI prévoyant une progression de 1,3% pour l'année prochaine… et une croissance identique pour 2021. Même si l'hypothèse de croissance pour la France est décevante, le pays devrait faire bien mieux que ses voisins européens : l'Allemagne pourrait ainsi se contenter de 0,5% en 2019, soit 0,3 point de moins que prévu au mois d'avril. La croissance outre-Rhin avait été enregistrée à 1,5% en 2018. L'Allemagne peut toutefois compter sur un rebond en 2020 et 2021, avec une croissance évaluée par le FMI à respectivement 1,2% et 1,4%.
L'Allemagne en panne
Avec de telles prévisions, il n'est pas étonnant que le FMI revoit à la baisse ses estimations de croissance pour l'ensemble de la zone euro. Les 19 pays ayant l'euro comme monnaie se contenteront d'une progression de 1,2% en 2019, alors que le Fonds avait prévu 1,3% en avril. En 2018, la croissance s'est établie à 1,9% pour la zone euro.
En 2020 puis en 2021, la croissance devrait s'afficher à 1,4% pour les deux années. Mais là aussi, il s'agit d'une estimation en retrait par rapport au mois d'avril (-0,1 point). Ces estimations en baisse sont la conséquence des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, qui rejaillissent sur les économies européennes très exposées aux échanges internationaux. C'est moins le cas de la France.
En 2020 puis en 2021, la croissance devrait s'afficher à 1,4% pour les deux années. Mais là aussi, il s'agit d'une estimation en retrait par rapport au mois d'avril (-0,1 point). Ces estimations en baisse sont la conséquence des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, qui rejaillissent sur les économies européennes très exposées aux échanges internationaux. C'est moins le cas de la France.