Une prime pouvant aller jusqu'à 900 euros
Des dizaines de milliers de chômeurs vont-ils devoir rembourser une prime reçue par erreur ? C'est la crainte de la CFDT qui a dévoilé des « dysfonctionnements techniques » au sein de Pôle Emploi, liés à la prime destinée aux travailleurs permittents, c'est-à-dire à ceux qui ne travaillent plus que par intermittence, sans toutefois bénéficier de contrats permanents. La prime, d'un montant maximal de 900 euros, a été imaginée pour que les bénéficiaires disposent d'un revenu mensuel stable. Selon les calculs de la CFDT, près de 40.000 demandeurs d'emplois en ont bénéficié par erreur.
Pôle Emploi a fait ses comptes de son côté et annoncé que 682.000 primes avaient été versées à 408.000 demandeurs d'emploi. L'organisation ne confirme pas le chiffre du syndicat, en revanche elle a précisé au Parisien que 3 à 4% des dossiers traités avaient fait l'objet d'un « trop perçu ». Soit environ 15.000 dossiers pour lesquels les bénéficiaires ont donc touché une prime qui ne leur était pas destinée.
Pôle Emploi a fait ses comptes de son côté et annoncé que 682.000 primes avaient été versées à 408.000 demandeurs d'emploi. L'organisation ne confirme pas le chiffre du syndicat, en revanche elle a précisé au Parisien que 3 à 4% des dossiers traités avaient fait l'objet d'un « trop perçu ». Soit environ 15.000 dossiers pour lesquels les bénéficiaires ont donc touché une prime qui ne leur était pas destinée.
40.000 bénéficiaires en trop
Pôle Emploi précise que les dossiers sont gérés « au plus près » et que des demandes de remboursement pourraient être envoyées. La CFDT est montée au créneau pour suggérer aux pouvoirs publics de ne pas demander ces remboursements. Au micro d'Europe 1, David Vallaperta, représentant CFDT au CSE de Pôle Emploi, explique que le syndicat « plaide pour ne pas procéder au rattrapage des sommes trop perçues qui ont été appliquées aux demandeurs d'emploi ». Une demande qui est aussi celle de Force ouvrière.
La situation est délicate : d'un côté, Pôle Emploi a toutes les raisons de demander le remboursement des sommes trop perçues. Mais de l'autre, au vu du contexte économique actuel, il serait malvenu de réclamer ces sommes à des demandeurs d'emploi dont la situation est particulièrement difficile.
La situation est délicate : d'un côté, Pôle Emploi a toutes les raisons de demander le remboursement des sommes trop perçues. Mais de l'autre, au vu du contexte économique actuel, il serait malvenu de réclamer ces sommes à des demandeurs d'emploi dont la situation est particulièrement difficile.