L'entretien d'embauche en tête des discriminations
16% des personnes interrogées par l'Ifop, pour le compte du site MakemyCV.fr, ont fait l'objet de discriminations lors d'un entretien d'embauche. Cela peut être une discrimination liée à l'origine, au quartier de résidence ou aux croyances religieuses. L'entretien d'embauche est le moment où s'exprime le plus les discriminations à l'embauche : la recherche de logement arrive en deuxième position avec 14%, puis les contrôles policiers (12%), l'entrée dans une discothèque (11%) et la demande de prêt (9%).
Les personnes issues d'ethnies minoritaires sont tout particulièrement concernées : 51% d'entre elles disent avoir fait l'objet de discrimination lors de la recherche d'un emploi. La recherche de logement est là aussi deuxième, mais très loin (36%), suivis par les contrôles de police (32%). Et les discriminations ne s'arrêtent pas à l'entretien d'embauche.
Les personnes issues d'ethnies minoritaires sont tout particulièrement concernées : 51% d'entre elles disent avoir fait l'objet de discrimination lors de la recherche d'un emploi. La recherche de logement est là aussi deuxième, mais très loin (36%), suivis par les contrôles de police (32%). Et les discriminations ne s'arrêtent pas à l'entretien d'embauche.
Propos insultants sur le lieu de travail
Une fois en poste, l'origine régionale ou le quartier est l'objet de moqueries, voire de propos insultants ou humiliants. 1 personne interrogée sur 10 en a fait l'expérience, et cela touche davantage les personnes originaires d'Ile-de-France (12%) que les autres (9%). Les origines ethniques ou culturelles viennent en deuxième position, avec 8% des personnes qui disent avoir été victimes de propos insultants (mais 30% chez celles issues d'ethnies minoritaires).
L'apparence demeure la première source de propos blessants sur le lieu de travail. 15% des personnes interrogées en ont été la cible en raison d'un détail physique (coiffure…), 14% sur leur tenue, 13% sur leur corpulence, 12% sur le sexe. Le sondage rapporte aussi que 62% des Français souhaitent une lutte plus vigoureuse contre le racisme (+2 points par rapport à 2020).
L'apparence demeure la première source de propos blessants sur le lieu de travail. 15% des personnes interrogées en ont été la cible en raison d'un détail physique (coiffure…), 14% sur leur tenue, 13% sur leur corpulence, 12% sur le sexe. Le sondage rapporte aussi que 62% des Français souhaitent une lutte plus vigoureuse contre le racisme (+2 points par rapport à 2020).