Depuis le mois d’octobre, 19 facteurs volontaires vérifie que tout va bien dans la gare TER la plus proche. Cette ronde de surveillance a lieu une à deux fois par mois, rapporte Le Parisien. Les gares visitées par les postiers n’accueillent aucun personnel de la SNCF, ce sont de petites haltes qui comptent « rarement » plus de deux quais et dont les équipements sont limités au « strict nécessaire », rassure la SNCF. Pas question que les postiers s’improvisent cheminots.
La mission de ces volontaires est celle de « vigie » : le facteur ne peut se rendre que « dans les zones accessibles au public (…) afin de vérifier qu’il n’y a pas d’anomalies ». La société de transport fournit une liste des équipements à surveiller, tandis qu’une formation aux risques ferroviaires est prévue. Cette expérimentation va s’ouvrir plus largement au mois de mars, avec davantage de gares à surveiller. Les facteurs chargés de ce rôle de vigie sont donc amenés à se multiplier.
Cette nouvelle tâche attribuée aux facteurs de La Poste ne réjouit pas SUD-Rail. Le troisième syndicat de la SNCF ne remet pas en question « l’expertise des salariés de La Poste en matière de distribution de courrier », mais il relève que les métiers de la SNCF nécessitent une « technicité à mettre en œuvre dans un milieu particulier », et que celui-ci nécessite une formation aux risques ferroviaires. Le syndicat comptabilise « près de 2 000 gares » éligibles à ce dispositif.
La mission de ces volontaires est celle de « vigie » : le facteur ne peut se rendre que « dans les zones accessibles au public (…) afin de vérifier qu’il n’y a pas d’anomalies ». La société de transport fournit une liste des équipements à surveiller, tandis qu’une formation aux risques ferroviaires est prévue. Cette expérimentation va s’ouvrir plus largement au mois de mars, avec davantage de gares à surveiller. Les facteurs chargés de ce rôle de vigie sont donc amenés à se multiplier.
Cette nouvelle tâche attribuée aux facteurs de La Poste ne réjouit pas SUD-Rail. Le troisième syndicat de la SNCF ne remet pas en question « l’expertise des salariés de La Poste en matière de distribution de courrier », mais il relève que les métiers de la SNCF nécessitent une « technicité à mettre en œuvre dans un milieu particulier », et que celui-ci nécessite une formation aux risques ferroviaires. Le syndicat comptabilise « près de 2 000 gares » éligibles à ce dispositif.