Pourrait-on imaginer le jazz sans son cortège de voix féminines si envoutantes ou ses accords instrumentaux conçus pour vous emporter tant sur une piste de danse qu’attablés, verre en main et cigares aux lèvres ? La réponse est évidemment négative.
De même, le jazz s’est souvent imposé comme la bande originale de films majeurs. Revoir Miles Davis découvrant les rushs d’« un ascenseur pour l’échafaud » et improvisant sur les images en cours de montage, en présence de Louis Malle, ce qui sera une bande-son inoubliable en est une preuve magique. Il est aussi des jazzmen qui arrivent, à l’écoute de leur musique, à vous donner l’envie d’imaginer le film qui pourrait l’accompagner.
L’album « Lune Rouge » d’Eric Truffaz rentre indéniablement dans cette catégorie. Chaque morceau vous fait imaginer des images, cette musique par son rythme et ses mélodies résonnent comme une invitation à la création visuelle. La voix magique d’Andrina Bollinger venant, sur le morceau, « she’s the moon » conforter mon propos.
Ce disque est une inspiration au songe. Celui d’une nuit d’été par exemple. C’est de saison. La chaleur de la journée s’estompe, on ouvre les volets, on regarde la lune, on prend le temps de savourer le moment et on lance « Lune Rouge ». On se laisse alors porter par une trompette aux notes aussi magiques que celle d’un joueur de flute de Hamelin, qui pouvait emporter dans son sillage ceux qui l’écoutaient, mais ici les intentions sont nettement plus douces et bienfaitrices.
Pour accompagner cette écoute, il faut donner du temps au temps et un Churchills Tubos de Romeo y Julieta semble être un choix presque évident. Sa force maitrisée et sa longueur assumée vous offriront assurément le temps d’une écoute de rêve où vos volutes sembleront danser avec les notes.
Ce disque, idéalement, ne s’écoute pas seul. Le partager est se donner le plaisir de jouer son propre film. Celui d’un homme et d’une femme dans une même pièce, partageant à défaut d’un cigare un verre de rhum, ô pas n’importe lequel, un Moon Rhum ambré (il est élevé, à Bordeaux, dans des fûts de whisky). Deux lunes, dans une même pièce, qui s’allient en somme, qui se cherchent, qui se trouvent, qui s’éloignent, pour mieux se retrouver et ne faire qu’une au moment où Andrina Bollinger vient nous rappeler que « she’s the moon » qui vient éclairer la nuit.
Oui en effet la vie peut parfois être ce songe auquel il nous appartient d’y apporter les émotions et ingrédients pour en faire des rêves et là, pour les vacances, je viens de vous en donner une recette.
De même, le jazz s’est souvent imposé comme la bande originale de films majeurs. Revoir Miles Davis découvrant les rushs d’« un ascenseur pour l’échafaud » et improvisant sur les images en cours de montage, en présence de Louis Malle, ce qui sera une bande-son inoubliable en est une preuve magique. Il est aussi des jazzmen qui arrivent, à l’écoute de leur musique, à vous donner l’envie d’imaginer le film qui pourrait l’accompagner.
L’album « Lune Rouge » d’Eric Truffaz rentre indéniablement dans cette catégorie. Chaque morceau vous fait imaginer des images, cette musique par son rythme et ses mélodies résonnent comme une invitation à la création visuelle. La voix magique d’Andrina Bollinger venant, sur le morceau, « she’s the moon » conforter mon propos.
Ce disque est une inspiration au songe. Celui d’une nuit d’été par exemple. C’est de saison. La chaleur de la journée s’estompe, on ouvre les volets, on regarde la lune, on prend le temps de savourer le moment et on lance « Lune Rouge ». On se laisse alors porter par une trompette aux notes aussi magiques que celle d’un joueur de flute de Hamelin, qui pouvait emporter dans son sillage ceux qui l’écoutaient, mais ici les intentions sont nettement plus douces et bienfaitrices.
Pour accompagner cette écoute, il faut donner du temps au temps et un Churchills Tubos de Romeo y Julieta semble être un choix presque évident. Sa force maitrisée et sa longueur assumée vous offriront assurément le temps d’une écoute de rêve où vos volutes sembleront danser avec les notes.
Ce disque, idéalement, ne s’écoute pas seul. Le partager est se donner le plaisir de jouer son propre film. Celui d’un homme et d’une femme dans une même pièce, partageant à défaut d’un cigare un verre de rhum, ô pas n’importe lequel, un Moon Rhum ambré (il est élevé, à Bordeaux, dans des fûts de whisky). Deux lunes, dans une même pièce, qui s’allient en somme, qui se cherchent, qui se trouvent, qui s’éloignent, pour mieux se retrouver et ne faire qu’une au moment où Andrina Bollinger vient nous rappeler que « she’s the moon » qui vient éclairer la nuit.
Oui en effet la vie peut parfois être ce songe auquel il nous appartient d’y apporter les émotions et ingrédients pour en faire des rêves et là, pour les vacances, je viens de vous en donner une recette.