Un nouveau pacte pour l'industrie automobile
L'objectif est clair : maintenir les quelque 900.000 emplois liés à l'automobile sur le sol français, dont 350.000 dans la production. Pour y parvenir, le nouveau contrat stratégique de la filière automobile, longtemps attendu et enfin signé, ne promet pas de nouveaux fonds mais stabilise les soutiens existants et introduit de nouveaux acteurs dans les discussions, notamment trois syndicats majeurs : la CFDT, FO et la CFE-CGC.
Olivier Lefebvre, secrétaire fédéral de FO-métaux, affirme : « Notre raison d’être est de défendre l’intérêt de ceux qui font vivre l’industrie, leurs emplois et le maintien des usines sur notre sol ». Cette position souligne l'importance de l'union entre les pouvoirs publics, les entreprises et les représentants des salariés pour faire face à une compétition internationale féroce.
Olivier Lefebvre, secrétaire fédéral de FO-métaux, affirme : « Notre raison d’être est de défendre l’intérêt de ceux qui font vivre l’industrie, leurs emplois et le maintien des usines sur notre sol ». Cette position souligne l'importance de l'union entre les pouvoirs publics, les entreprises et les représentants des salariés pour faire face à une compétition internationale féroce.
Les syndicats rejoignent la stratégie automobile
La stratégie est également axée sur la réponse aux multiples crises récentes : la pandémie de Covid-19, les pénuries de composants, et les répercussions de la guerre en Ukraine ont tous exacerbé les difficultés du secteur, rendant le renforcement des capacités de production locale d'autant plus crucial. En effet, la production de véhicules en France a drastiquement diminué, passant de 3,5 millions d'unités en 2005 à seulement 1,5 million en 2023.
Dans ce contexte, les objectifs fixés par le président Emmanuel Macron fin 2021 semblent plus importants que jamais. Le plan France 2030 vise la production de deux millions de véhicules électrifiés par an d'ici 2030. Ce plan nécessite une augmentation significative des ventes de véhicules électriques, visant 800.000 unités annuelles d'ici 2027.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a réitéré son soutien au secteur : « L’État ne va pas vous laisser tout seuls ! ». Il a souligné la nécessité de passer « du siècle thermique au siècle électrique » en quelques années seulement, un changement soutenu par une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard d'euros prévue pour 2024, renouvelable en 2025. Ce nouveau contrat ne propose pas de transformations radicales, mais il réajuste la vision pour relever les défis technologiques, industriels et sociaux du secteur.
Dans ce contexte, les objectifs fixés par le président Emmanuel Macron fin 2021 semblent plus importants que jamais. Le plan France 2030 vise la production de deux millions de véhicules électrifiés par an d'ici 2030. Ce plan nécessite une augmentation significative des ventes de véhicules électriques, visant 800.000 unités annuelles d'ici 2027.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a réitéré son soutien au secteur : « L’État ne va pas vous laisser tout seuls ! ». Il a souligné la nécessité de passer « du siècle thermique au siècle électrique » en quelques années seulement, un changement soutenu par une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard d'euros prévue pour 2024, renouvelable en 2025. Ce nouveau contrat ne propose pas de transformations radicales, mais il réajuste la vision pour relever les défis technologiques, industriels et sociaux du secteur.