Bruxelles demande depuis plusieurs années à la France de baisser son déficit public à moins de 3% comme définit dans le Pacte de Stabilité. C'est un des objectifs du gouvernement pour 2017, fin du quinquennat de Hollande. Un objectif compliqué à atteindre malgré les efforts et les coupes dans les dépenses.
Les attentats du 13 novembre 2015 ont toutefois changé la donne : le gouvernement a annoncé un budget de près de 600 millions d'euro de dépenses supplémentaires pour renforcer la sécurité intérieure et extérieure du pays. Bruxelles a, dans la foulée, annoncé que l'urgence de la situation pouvait justifier que la France ne tienne pas ses engagements à l'horizon de 2017.
Mais Michel Sapin y croit : sur BFMTV il a clairement fait comprendre que " Le sérieux budgétaire continuera à s'appliquer et les objectifs de diminution de déficits que nous avons fixés pour l'année prochaine restent les mêmes" tout en annonçant que les mesures de sécurité ne connaîtront "aucun obstacle budgétaire".
Malgré les 600 millions d'euros de dépenses supplémentaires, Michel Sapin compte donc bien réduire le déficit français à 3,3% en 2016 puis à 2,7% en 2017 pour rentrer dans les clous de Bruxelles.
Un challenge compliqué : avant même les attentats ni Bruxelles, ni le FMI, ni l'OCDE ne croyaient en la capacité de la France de parvenir à ses fins. Avec ces dépenses supplémentaires l'objectif semble plutôt s'éloigner.
Les attentats du 13 novembre 2015 ont toutefois changé la donne : le gouvernement a annoncé un budget de près de 600 millions d'euro de dépenses supplémentaires pour renforcer la sécurité intérieure et extérieure du pays. Bruxelles a, dans la foulée, annoncé que l'urgence de la situation pouvait justifier que la France ne tienne pas ses engagements à l'horizon de 2017.
Mais Michel Sapin y croit : sur BFMTV il a clairement fait comprendre que " Le sérieux budgétaire continuera à s'appliquer et les objectifs de diminution de déficits que nous avons fixés pour l'année prochaine restent les mêmes" tout en annonçant que les mesures de sécurité ne connaîtront "aucun obstacle budgétaire".
Malgré les 600 millions d'euros de dépenses supplémentaires, Michel Sapin compte donc bien réduire le déficit français à 3,3% en 2016 puis à 2,7% en 2017 pour rentrer dans les clous de Bruxelles.
Un challenge compliqué : avant même les attentats ni Bruxelles, ni le FMI, ni l'OCDE ne croyaient en la capacité de la France de parvenir à ses fins. Avec ces dépenses supplémentaires l'objectif semble plutôt s'éloigner.