En panne de tournesol
Les industriels des cosmétiques pourront changer la composition de leurs produits en raison des tensions d'approvisionnement en huile de tournesol provoquées par la guerre en Ukraine. Le pays assure à lui seul la moitié du commerce mondial, mais la Russie bloque ses ports, ce qui l'empêche de fournir les quantités habituelles. Par conséquent, il est plus compliqué de fabriquer certains produits.
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF), à qui il incombe la sécurité et la bonne information des consommateurs, autorise donc cette industrie « pour six mois maximum » à modifier la recette de ses produits. Il s'agit d'un « nombre limité de dérogations temporaires à certaines obligations d'étiquetage » pour soulager les entreprises devant changer la composition des cosmétiques « dans un laps de temps incompatible avec l'impression de nouveaux emballages ».
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF), à qui il incombe la sécurité et la bonne information des consommateurs, autorise donc cette industrie « pour six mois maximum » à modifier la recette de ses produits. Il s'agit d'un « nombre limité de dérogations temporaires à certaines obligations d'étiquetage » pour soulager les entreprises devant changer la composition des cosmétiques « dans un laps de temps incompatible avec l'impression de nouveaux emballages ».
Changement de recette
La dérogation pourra donc aller jusqu'à six mois maximum, ce qui laissera le temps aux industriels de conformer leurs emballages à la composition du produit. Au bout de trois mois, ils devront toutefois indiquer sur l'emballage qu'un changement de recette a eu lieu mais sans avoir à donner de précision.
La DGCCRF donne ici à l'industrie des produits cosmétiques la même souplesse accordée fin avril aux entreprises agro-alimentaires. La direction de la répression des fraudes liste d'ailleurs sur son site web quelque 4.000 références de produits alimentaires modifiés, cela va des desserts aux poissons préparés, en passant par les chips et les sauces.
La DGCCRF donne ici à l'industrie des produits cosmétiques la même souplesse accordée fin avril aux entreprises agro-alimentaires. La direction de la répression des fraudes liste d'ailleurs sur son site web quelque 4.000 références de produits alimentaires modifiés, cela va des desserts aux poissons préparés, en passant par les chips et les sauces.