L’OPEP et ses alliés refusent d’augmenter la production de pétrole
Après une année 2020 durant laquelle le prix du pétrole a atteint des records à la baisse, l’OPEP et ses alliés ont réduit fortement leur production quotidienne afin de faire remonter le prix du baril. La relance économique et la reprise de l’activité ont donné raison à ces derniers : le prix du baril dépasse désormais largement les niveaux de fin 2019.
Face à la demande de brut et aux prix élevés, les pays non-membres de l’OPEP+ ont demandé à celle-ci d’augmenter sa production à plusieurs reprises. Mais elle a toujours refusé : l’OPEP+ a fixé l’augmentation de pétrole à 400.000 barils par jour chaque mois, ce qui réduit l’offre de près de 4 millions de barils par jour par rapport au niveau d’avant crise sanitaire. Une situation qui inquiète les pays industrialisés qui voient l’impact sur les ménages et les industries.
Face à la demande de brut et aux prix élevés, les pays non-membres de l’OPEP+ ont demandé à celle-ci d’augmenter sa production à plusieurs reprises. Mais elle a toujours refusé : l’OPEP+ a fixé l’augmentation de pétrole à 400.000 barils par jour chaque mois, ce qui réduit l’offre de près de 4 millions de barils par jour par rapport au niveau d’avant crise sanitaire. Une situation qui inquiète les pays industrialisés qui voient l’impact sur les ménages et les industries.
Washington mobilise ses réserves stratégiques
Producteurs de pétrole mais non-membres de l’OPEP+, les États-Unis ont donc décidé d’agir afin de forcer la main aux membres de l’OPEP+ : mardi 23 novembre 2021, ils ont annoncé autoriser l’utilisation des réserves stratégiques du pays pour faire baisser le prix en Bourse. Washington devrait ainsi puiser près de 50 millions de barils de brut dans ses stocks.
Les États-Unis ont reçu l’appui d’autres pays fortement consommateurs de pétrole brut, dont la Chine, le Japon et le Royaume-Uni, et l’effet sur les prix en Bourse a été quasiment immédiat : dans la foulée de l’annonce, le prix du brut a chuté de plus de 1% avant de se reprendre rapidement, le 23 novembre 2021.
Les États-Unis ont reçu l’appui d’autres pays fortement consommateurs de pétrole brut, dont la Chine, le Japon et le Royaume-Uni, et l’effet sur les prix en Bourse a été quasiment immédiat : dans la foulée de l’annonce, le prix du brut a chuté de plus de 1% avant de se reprendre rapidement, le 23 novembre 2021.