Le marché du transport aérien sur les grandes lignes internationales va vers une consolidation de grande ampleur, prévient Carsten Spohr. Cela aura pour effet de réduire le nombre de compagnies aériennes è une douzaine, selon lui : « Trois aux États-Unis, trois en Chine, trois dans le Golfe et trois en Europe », a-t-il décrit devant des journalistes. Sans donner les noms des compagnies qui resteraient en place… Même si Lufthansa en fera partie, selon lui ! S'il faut donc s'attendre à une hausse des fusions et acquisitions dans le secteur aérien international, pour ce qui est des lignes régionales les petites compagnies auraient toujours leur mot à dire.
C'est en Europe que la consolidation du secteur aérien a pris le plus de retard, selon le patron de Lufthansa. Une possible crise économique pourrait accélérer le mouvement, car les résultats financiers des différents transporteurs sont « de plus en plus mauvais », décrit-il. Les compagnies européennes se sont lancées dans une guerre des prix, tirés vers le bas par les low cost. Une situation « unique au monde », précise-t-il, en martelant que Lufthansa restera présent sur son marché domestique, c'est à dire en Allemagne.
L'industrie aérienne est « bien plus cyclique » qu'ailleurs. Elle est davantage exposée aux évolutions économiques dans le monde. La guerre commerciale menée par les États-Unis contre la Chine provoque un rétrécissement des échanges commerciaux et par conséquent, de l'activité du transport aérien. Cela ouvre des opportunités d'acquisition dont Lufthansa a déjà profité, en achetant des appareils et des lignes détenus par Air Berlin et Germania. Même si le bénéfice net du groupe a chuté de 70% au second trimestre, Lufthansa a les reins suffisamment solides pour tenir le choc.
C'est en Europe que la consolidation du secteur aérien a pris le plus de retard, selon le patron de Lufthansa. Une possible crise économique pourrait accélérer le mouvement, car les résultats financiers des différents transporteurs sont « de plus en plus mauvais », décrit-il. Les compagnies européennes se sont lancées dans une guerre des prix, tirés vers le bas par les low cost. Une situation « unique au monde », précise-t-il, en martelant que Lufthansa restera présent sur son marché domestique, c'est à dire en Allemagne.
L'industrie aérienne est « bien plus cyclique » qu'ailleurs. Elle est davantage exposée aux évolutions économiques dans le monde. La guerre commerciale menée par les États-Unis contre la Chine provoque un rétrécissement des échanges commerciaux et par conséquent, de l'activité du transport aérien. Cela ouvre des opportunités d'acquisition dont Lufthansa a déjà profité, en achetant des appareils et des lignes détenus par Air Berlin et Germania. Même si le bénéfice net du groupe a chuté de 70% au second trimestre, Lufthansa a les reins suffisamment solides pour tenir le choc.