Rupture du principe d'égalité
Pas question de rester les bras croisés en attendant la fin des mesures de confinement. L'Union des métiers des industries de l'hôtellerie (Umih) a décidé d'aller en justice pour contester la décision des pouvoirs publics de faire fermer les cafés et les restaurants afin de casser la chaîne des contaminations. L'organisation a engagé un recours contre le décret du 29 octobre 2020 qui oblige ses adhérents à fermer leurs portes au public, mais qui ne concerne pas la restauration collective. L'Umih estime qu'il s'agit d'une « rupture du principe d'égalité ». Le recours devrait être finalisé avant le 20 novembre.
Depuis la toute fin du mois de novembre, les bars, cafés et restaurants ne peuvent plus accueillir de public ; les restaurateurs peuvent toutefois continuer à livrer des repas à domicile. Mais pourquoi faire fermer les restaurants et laisser ouvert les établissements de restauration collective ? C'est le paradoxe que pointe l'Umih : « La fermeture administrative de nos restaurants et bars s'appuie sur des raisons sanitaires, or, aucune donnée chiffrée ne permet de justifier que les cas de contamination ont été plus nombreux dans ces établissements que dans la restauration collective ».
Depuis la toute fin du mois de novembre, les bars, cafés et restaurants ne peuvent plus accueillir de public ; les restaurateurs peuvent toutefois continuer à livrer des repas à domicile. Mais pourquoi faire fermer les restaurants et laisser ouvert les établissements de restauration collective ? C'est le paradoxe que pointe l'Umih : « La fermeture administrative de nos restaurants et bars s'appuie sur des raisons sanitaires, or, aucune donnée chiffrée ne permet de justifier que les cas de contamination ont été plus nombreux dans ces établissements que dans la restauration collective ».
Le confinement se poursuit
Par ailleurs, l'Umih souligne la mise en œuvre de mesures sanitaires strictes dans les établissements après le déconfinement de juin dernier, des protocoles similaires à ceux en place dans la restauration collective. Ils ont même été renforcés à la rentrée. « Pourquoi les restaurants collectifs qui accueillent plus de monde que nos restaurants de 20, 30 places pourraient eux pratiquer une activité normale ? », martèle l'Union qui déplore une distorsion de concurrence.
L'organisation n'a pas l'intention de faire fermer la restauration collective, souligne-t-elle. Mais elle entend faire pression sur le gouvernement qui a décidé le 12 novembre de maintenir le confinement tel qu'il a été mis en place début novembre. Si les premiers effets de cette mesure ont commencé à se faire sentir ces derniers jours, cela a été jugé insuffisant par Jean Castex, qui a donné rendez-vous à la fin du mois pour refaire un nouveau point.
L'organisation n'a pas l'intention de faire fermer la restauration collective, souligne-t-elle. Mais elle entend faire pression sur le gouvernement qui a décidé le 12 novembre de maintenir le confinement tel qu'il a été mis en place début novembre. Si les premiers effets de cette mesure ont commencé à se faire sentir ces derniers jours, cela a été jugé insuffisant par Jean Castex, qui a donné rendez-vous à la fin du mois pour refaire un nouveau point.