En visitant le salon de l'Agriculture, Emmanuel Macron a eu un échange vif avec un salarié de la SNCF, qui craint la réforme du transport ferroviaire. Le chef de l'État a expliqué qu'il ne pouvait y avoir d'un côté des agriculteurs sans retraite et de l'autre un statut de cheminot « et ne pas le changer ». La disparition progressive du statut de cheminot, c'est une des pierres angulaires du rapport Spinetta sur lequel s'appuie le gouvernement pour impulser la réforme de la SNCF. C'est aussi ce qui coince le plus avec la CGT…
Devant les caméras de France 3, Philippe Martinez a déclaré qu'à chaque fois, Emmanuel Macron cherchait à « diviser ceux qui n'ont pas grand chose ». Selon lui, le président de la République serait quelqu'un d'« arrogant, vindicatif et qui a du mal a écouter des gens qui lui parlent et qui lui posent des questions ». Le leader de la centrale syndicale a rappelé : « Il nous a fait le coup avec les retraités et les jeunes, les retraités qui seraient des privilégiés, quand on connaît le montant des pensions des retraités, et les jeunes qui n'auraient rien. C'est la même chose entre les salariés : à chaque fois, il divise ceux qui ont un petit peu et ceux qui n'ont rien du tout ».
En ce qui concerne le projet de réforme de la SNCF, Philippe Martinez reproche au gouvernement de ne pas avoir demandé l'avis des « principaux intéressés », à savoir les cheminots et les usagers, et de ne prendre appui que sur le seul rapport Spinetta. La journée du 22 mars sera pour le syndicat un « grand succès », estime-t-il déjà. « C'était déjà bien préparé mais ce que veut faire le gouvernement, passer en force sans discussion, sans mettre le doigt sur les véritables problèmes, ça risque d'envenimer les choses ». Edouard Philippe doit révéler ce lundi 26 février les grandes lignes de la méthode qu'il entend suivre pour mener à bien cette réforme.
Devant les caméras de France 3, Philippe Martinez a déclaré qu'à chaque fois, Emmanuel Macron cherchait à « diviser ceux qui n'ont pas grand chose ». Selon lui, le président de la République serait quelqu'un d'« arrogant, vindicatif et qui a du mal a écouter des gens qui lui parlent et qui lui posent des questions ». Le leader de la centrale syndicale a rappelé : « Il nous a fait le coup avec les retraités et les jeunes, les retraités qui seraient des privilégiés, quand on connaît le montant des pensions des retraités, et les jeunes qui n'auraient rien. C'est la même chose entre les salariés : à chaque fois, il divise ceux qui ont un petit peu et ceux qui n'ont rien du tout ».
En ce qui concerne le projet de réforme de la SNCF, Philippe Martinez reproche au gouvernement de ne pas avoir demandé l'avis des « principaux intéressés », à savoir les cheminots et les usagers, et de ne prendre appui que sur le seul rapport Spinetta. La journée du 22 mars sera pour le syndicat un « grand succès », estime-t-il déjà. « C'était déjà bien préparé mais ce que veut faire le gouvernement, passer en force sans discussion, sans mettre le doigt sur les véritables problèmes, ça risque d'envenimer les choses ». Edouard Philippe doit révéler ce lundi 26 février les grandes lignes de la méthode qu'il entend suivre pour mener à bien cette réforme.