Objectifs ambitieux
Comme l'ensemble des constructeurs automobiles, Renault est plongé dans une crise liée aux difficultés de l'épidémie, qui se sont ajoutées aux problèmes que rencontrait l'entreprise depuis des années. Luca de Meo a entrepris un grand nettoyage par le vide via le plan Renaulution, qui vise à retrouver la rentabilité en restaurant les marges et en misant sur les nouvelles technologies. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le dirigeant explique que Renault pourra créer « l'équivalent de 8 milliards de PIB par an ». Un « enjeu majeur », admet-il, mais « cet objectif est à notre portée ».
Le rôle de la France, selon lui, est de « produire de l'innovation, de la tech et de la valeur ajoutée ». C'est pourquoi Renault va développer un pôle de production de voitures électriques dans le Nord (« il peut devenir le plus grand d'Europe », soutient-il), et compte investir massivement dans les véhicules à hydrogène.
Le rôle de la France, selon lui, est de « produire de l'innovation, de la tech et de la valeur ajoutée ». C'est pourquoi Renault va développer un pôle de production de voitures électriques dans le Nord (« il peut devenir le plus grand d'Europe », soutient-il), et compte investir massivement dans les véhicules à hydrogène.
2 milliards d'euros d'économies dès la fin de l'année
La stratégie du groupe en lien avec la production de véhicules électriques sera d'ailleurs bientôt détaillée. Par ailleurs, Renault est la tête de pont de la Software République, cet attelage d'entreprises qui va développer des technologies de mobilité électrique.
Pour le court terme, Renault va atteindre le seuil des 2 milliards d'euros d'économies « plus tôt que prévu, peut-être dès la fin de cette année ». Luca de Meo se réjouit de l'« énorme travail d'assainissement sur le volet commercial ». Le groupe vise 2,5 milliards d'euros d'économies d'ici 2023, et 3 milliards à l'horizon 2025. Quant à l'usine de Flins, elle doit devenir un centre de recyclage de véhicules et de batteries. Le site pourrait réaliser « plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie circulaire ».
Pour le court terme, Renault va atteindre le seuil des 2 milliards d'euros d'économies « plus tôt que prévu, peut-être dès la fin de cette année ». Luca de Meo se réjouit de l'« énorme travail d'assainissement sur le volet commercial ». Le groupe vise 2,5 milliards d'euros d'économies d'ici 2023, et 3 milliards à l'horizon 2025. Quant à l'usine de Flins, elle doit devenir un centre de recyclage de véhicules et de batteries. Le site pourrait réaliser « plus de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires dans l'économie circulaire ».