Sur le plan du déficit public, le gouvernement avait déjà été pessimiste lors de la Loi de Finances 2015 adoptée ne 2014. A ce moment-là l'équipe de François Hollande prévoyait un déficit public de 3,8 % pour 2015 et l'Insee avait déjà donné une bonne nouvelle en mars 2016 : le déficit s'était établi à 3,6 %, soit moins qu'attendu. Le 6 septembre 2016, l'Institut revient sur cette estimation et réduit encore le déficit public français à 3,5 %.
La raison de ce déficit moins élevé que prévu est une augmentation de la croissance. Grâce, selon l'Insee, à la consommation des ménages soutenue malgré les attentats de janvier et novembre 2015 et à l'investissement des entreprises, le PIB de la France a cru de 1,2 % en 2015. En mars 2016, l'Insee n'annonçait qu'une croissance de 1 % pour le pays.
Ces deux données sont positives pour l'économie puisqu'elles permettent au gouvernement de croire qu'il réussira à atteindre les objectifs de croissance (1,5 %) et de réduction de déficit (3,3 %) pour l'année 2016. Surtout, la France a plus de chances de tomber en conformité avec ses engagements pris avec Bruxelles qui réclame un déficit sous la barre des 3 % en 2017 faute de quoi une amende de 4 milliards d'euros pourrait être infligée à l'Hexagone.
Les bonnes nouvelles ne doivent toutefois pas freiner le gouvernement et le faire se reposer sur ses lauriers : au deuxième trimestre 2016, selon l'Insee, la croissance a été nulle ce qui a fortement laissé planer le doute sur les objectifs affichés par Bercy.
La raison de ce déficit moins élevé que prévu est une augmentation de la croissance. Grâce, selon l'Insee, à la consommation des ménages soutenue malgré les attentats de janvier et novembre 2015 et à l'investissement des entreprises, le PIB de la France a cru de 1,2 % en 2015. En mars 2016, l'Insee n'annonçait qu'une croissance de 1 % pour le pays.
Ces deux données sont positives pour l'économie puisqu'elles permettent au gouvernement de croire qu'il réussira à atteindre les objectifs de croissance (1,5 %) et de réduction de déficit (3,3 %) pour l'année 2016. Surtout, la France a plus de chances de tomber en conformité avec ses engagements pris avec Bruxelles qui réclame un déficit sous la barre des 3 % en 2017 faute de quoi une amende de 4 milliards d'euros pourrait être infligée à l'Hexagone.
Les bonnes nouvelles ne doivent toutefois pas freiner le gouvernement et le faire se reposer sur ses lauriers : au deuxième trimestre 2016, selon l'Insee, la croissance a été nulle ce qui a fortement laissé planer le doute sur les objectifs affichés par Bercy.