Une croissance vigoureuse : voilà ce à quoi la machine économique allemande doit s'attendre cette année ! L'IFO a maintenu ses prévisions en termes de progression du PIB à 2,6% en 2018, un chiffre déjà donné en décembre dernier. En revanche, la croissance devrait reculer quelque peu en 2019, à 2,1%. Pour ce qui concerne cette année, c'est l'investissement privé qui va tirer le train de la croissance allemande, avec une hausse de 6% ; en 2017, l'investissement avait déjà été particulièrement solide avec une progression de 4%. Les entreprises vont investir dans les machines outils et leurs équipements cette année, avec une hausse de 6,6% de leurs investissements dans ces secteurs (en 2017, ils avaient été de 4,4%).
Les exportations se porteront tout aussi bien, souligne l'IFO. En 2018, leur croissance sera supérieure de 0,5 point par rapport aux estimations de l'année dernière. L'institut met en avant la fiscalité des entreprises américaines qui ont bénéficié de la réforme votée en fin d'année 2017. Par ailleurs, la croissance en Europe bénéficie aussi aux exportations allemandes, que ce soit en termes de biens et de services. L'IFO note toutefois une baisse dans sa projection pour les dépenses de consommation des ménages : le recul est de 0,5 point, le second semestre 2017 ayant montré des signes de faiblesse dans ce domaine. Le chômage devrait encore reculer, à 5,2% de la population active en 2018, soit 0,5 point de moins qu'en 2017.
Ces prévisions se montrent optimistes, plus que celles du Conseil des experts économiques qui conseille le gouvernement outre Rhin. La croissance devrait selon cette institution être de 2,3% en 2018 et 1,9% en 2019. De bons chiffres assurément, mais les experts s'inquiètent des répercussions de la politique économique américaine, entre les mains d'une administration prompte aux réflexes protectionnistes.
Les exportations se porteront tout aussi bien, souligne l'IFO. En 2018, leur croissance sera supérieure de 0,5 point par rapport aux estimations de l'année dernière. L'institut met en avant la fiscalité des entreprises américaines qui ont bénéficié de la réforme votée en fin d'année 2017. Par ailleurs, la croissance en Europe bénéficie aussi aux exportations allemandes, que ce soit en termes de biens et de services. L'IFO note toutefois une baisse dans sa projection pour les dépenses de consommation des ménages : le recul est de 0,5 point, le second semestre 2017 ayant montré des signes de faiblesse dans ce domaine. Le chômage devrait encore reculer, à 5,2% de la population active en 2018, soit 0,5 point de moins qu'en 2017.
Ces prévisions se montrent optimistes, plus que celles du Conseil des experts économiques qui conseille le gouvernement outre Rhin. La croissance devrait selon cette institution être de 2,3% en 2018 et 1,9% en 2019. De bons chiffres assurément, mais les experts s'inquiètent des répercussions de la politique économique américaine, entre les mains d'une administration prompte aux réflexes protectionnistes.