Mieux que prévu : c'est le bilan de l'économie française au second trimestre. Après avoir tablé sur une croissance à 0,2%, l'Insee a revu la progression du PIB français à la hausse de 0,1 point. À 0,3% entre avril et juin, la croissance hexagonale fait aussi bien qu'entre janvier et mars. L'acquis de croissance, c'est à dire la croissance que la France obtiendra si la progression du produit intérieur brut est nulle au deuxième semestre s'établit à 1,1%, contre 1% auparavant. Il y a cependant quelque chance pour que la croissance, au moins un peu, soit au rendez-vous. La prévision du gouvernement à 1,4% semble désormais atteignable.
Au deuxième trimestre, la demande intérieure, traditionnel moteur de la croissance en France, a contribué à hauteur de 0,4 point de la valeur ajoutée. Mais à 0,2%, la consommation des ménages a reculé de 0,1 point par rapport au début de l'année. Les achats de produits alimentaires ainsi que les biens manufacturés ont baissé, alors que ceux des services a grimpé de 0,5%. En juillet, la consommation a cependant marqué une inflexion positive en progressant de 0,4%. Les investissements ont compensé chez les ménages (0,8% au deuxième trimestre, conte 0,1% au premier).
Le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance au deuxième trimestre (0,1 point). Quant au taux de marge des entreprises, il progresse lui aussi, passant de 33,1% à 32,6%. Si les perspectives sont relativement favorables, les incertitudes qui pèsent à l'international vont relativiser les performances de l'économie française d'ici la fin de l'année. Le Brexit en particulier pourrait peser lourd dans le bilan.
Au deuxième trimestre, la demande intérieure, traditionnel moteur de la croissance en France, a contribué à hauteur de 0,4 point de la valeur ajoutée. Mais à 0,2%, la consommation des ménages a reculé de 0,1 point par rapport au début de l'année. Les achats de produits alimentaires ainsi que les biens manufacturés ont baissé, alors que ceux des services a grimpé de 0,5%. En juillet, la consommation a cependant marqué une inflexion positive en progressant de 0,4%. Les investissements ont compensé chez les ménages (0,8% au deuxième trimestre, conte 0,1% au premier).
Le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance au deuxième trimestre (0,1 point). Quant au taux de marge des entreprises, il progresse lui aussi, passant de 33,1% à 32,6%. Si les perspectives sont relativement favorables, les incertitudes qui pèsent à l'international vont relativiser les performances de l'économie française d'ici la fin de l'année. Le Brexit en particulier pourrait peser lourd dans le bilan.