Dégonfler l'inflation en relevant les taux directeurs
Les taux directeurs de la BCE n'ont pas fini d'augmenter. Une nouvelle réunion de la Banque centrale européenne mi-décembre devrait décider d'un nouveau relèvement, un de plus après la vague qui a commencé au mois de juillet. Ces taux doivent permettre de combattre l'inflation en ralentissant l'économie. Malgré tout, la hausse des prix a dépassé les 10% dans la zone euro (10,6% au mois d'octobre). Cette potion amère n'est donc pas terminée.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, estime qu'une hausse de 0,50 point de pourcentage pourrait être décidée à l'issue de la réunion de décembre. Actuellement, le taux principal est de 1,5%. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d'intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il expliqué sur LCI.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, estime qu'une hausse de 0,50 point de pourcentage pourrait être décidée à l'issue de la réunion de décembre. Actuellement, le taux principal est de 1,5%. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d'intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il expliqué sur LCI.
Réduction des actifs
À cela va s'ajouter une réduction du bilan de l'institution, qui a racheté à tour de bras des actifs sur les marchés financiers. Il s'agit en fait d'« injections de liquidités dans l'économie » qui ont augmenté en 2021 et se sont stabilisées l'année suivante. La réduction est sur la table de la BCE, mais « il faut le faire prudemment et progressivement », a indiqué François Villeroy de Galhau.
Pour ce qui concerne les taux directeurs, la réunion de mi-décembre constituera la fin de la « première mi-temps de normalisation », a-t-il déclaré, filant la métaphore footballistique. Ce sera « un point d'inflexion, mais pas un point d'arrêt ». Et pour la seconde mi-temps, il imagine des taux qui vont continuer à augmenter, « mais à un rythme moins rapide et plus flexible, disons des passes plus courtes ».
Pour ce qui concerne les taux directeurs, la réunion de mi-décembre constituera la fin de la « première mi-temps de normalisation », a-t-il déclaré, filant la métaphore footballistique. Ce sera « un point d'inflexion, mais pas un point d'arrêt ». Et pour la seconde mi-temps, il imagine des taux qui vont continuer à augmenter, « mais à un rythme moins rapide et plus flexible, disons des passes plus courtes ».