Or, c'est là que le bât blesse. Au mois d'octobre, le nombre de chômeurs de catégories B et C, qui travaillent à temps partiel ont eux augmenté de 3,7 et 4 %. Si l'on cumule les chiffres des catégories A, B et C, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi, y compris ceux qui ont une petite activité à côté de leur chômage, a encore augmenté de 40 000 soit + 0,8 % ou encore 5 181 500 chômeurs.
Plus inquiétant encore, les radiations administratives explosent depuis un an, en hausse de 33 % par rapport à la même période de 12 mois sur 2011-2012. Rien qu'en octobre 2013, les radiations administratives sont en hausse de 25,8 % par rapport à octobre 2012. On ne s'étendra pas enfin sur la baisse du chômage des jeunes, réelle depuis plus de six mois maintenant, mais qui s'explique à 90 % par l'impact des… 80 000 emplois d'avenir qui leur sont réservés. Pour le reste, les jeunes, constatant que le marché du travail est sinistré, ne s'inscrivent même plus à Pôle Emploi (et n'entrent donc pas dans les statistiques) ou renouvelent leurs études pour un an de plus en attendant que cela passe ou encore, pour ceux qui peuvent partent à l'étranger tenter leur chance.
Dernier coup de massue, qui ne réjouit nullement l'auteur de cet article mais est malheureusement une réalité incontestable : le mois d'octobre est historiquement "pollué" par le travail saisonnier. La France étant encore une nation viticole, disputant à l'Italie la première place de producteur de vin, les chiffres du chômage des mois de rentrée sont faussés par les vendangeurs, du moins ceux qui sont encore déclarés. Pour le seul département de la Côte d'Or, où se récoltent donc une part significative des grands crus de Bourgogne, le chômage a baissé de…. 8,6 % au mois d'octobre. Tous les départements où l'on produit du vin affichent des taux de chômage en baisse significative en octobre, supérieure à 5 points. Cela va-t-il durer ? Que nenni. Mais en attendant, en octobre, le taux de chômage a donc artificiellement baissé.
Plus inquiétant encore, les radiations administratives explosent depuis un an, en hausse de 33 % par rapport à la même période de 12 mois sur 2011-2012. Rien qu'en octobre 2013, les radiations administratives sont en hausse de 25,8 % par rapport à octobre 2012. On ne s'étendra pas enfin sur la baisse du chômage des jeunes, réelle depuis plus de six mois maintenant, mais qui s'explique à 90 % par l'impact des… 80 000 emplois d'avenir qui leur sont réservés. Pour le reste, les jeunes, constatant que le marché du travail est sinistré, ne s'inscrivent même plus à Pôle Emploi (et n'entrent donc pas dans les statistiques) ou renouvelent leurs études pour un an de plus en attendant que cela passe ou encore, pour ceux qui peuvent partent à l'étranger tenter leur chance.
Dernier coup de massue, qui ne réjouit nullement l'auteur de cet article mais est malheureusement une réalité incontestable : le mois d'octobre est historiquement "pollué" par le travail saisonnier. La France étant encore une nation viticole, disputant à l'Italie la première place de producteur de vin, les chiffres du chômage des mois de rentrée sont faussés par les vendangeurs, du moins ceux qui sont encore déclarés. Pour le seul département de la Côte d'Or, où se récoltent donc une part significative des grands crus de Bourgogne, le chômage a baissé de…. 8,6 % au mois d'octobre. Tous les départements où l'on produit du vin affichent des taux de chômage en baisse significative en octobre, supérieure à 5 points. Cela va-t-il durer ? Que nenni. Mais en attendant, en octobre, le taux de chômage a donc artificiellement baissé.