L’économie française s’adapte à la Covid-19
Publiée le 17 novembre 2020, la dernière note de conjoncture de l’Insee dévoile une estimation de baisse de l’activité en France bien moins importante en novembre 2020 qu’au mois d’avril 2020. L’effet de la volonté du gouvernement de maintenir une activité maximale tout en respectant les gestes barrière : ainsi, des pans entiers de l’économie, comme le BTP, sont restés ouverts, contrairement au printemps.
Malgré tout, l’impact sera important : l’Insee prévoit, sur le mois de novembre 2020, une baisse de l’activité de 13% (contre 30% en avril 2020). Sans surprise, l’hôtellerie-restauration, complètement à l’arrêt, est le secteur le plus touché avec une baisse de l’activité estimée à 60%. Une mauvaise nouvelle alors que le gouvernement pourrait ne rouvrir les cafés et restaurants qu’en 2021 selon les dernières rumeurs.
Malgré tout, l’impact sera important : l’Insee prévoit, sur le mois de novembre 2020, une baisse de l’activité de 13% (contre 30% en avril 2020). Sans surprise, l’hôtellerie-restauration, complètement à l’arrêt, est le secteur le plus touché avec une baisse de l’activité estimée à 60%. Une mauvaise nouvelle alors que le gouvernement pourrait ne rouvrir les cafés et restaurants qu’en 2021 selon les dernières rumeurs.
Trois scénarios pour le quatrième trimestre 2020
Pour ce qui est de l’impact du confinement sur l’ensemble du quatrième trimestre 2020, l’Insee n’a pas pu faire autrement que prévoir trois scénarios distincts, en fonction des décisions qui seront prises. Le premier, le plus optimiste, table sur une baisse de PIB de 2,5% au T4, mais prévoit également une réouverture complète de la France au 1er décembre 2020.
Plus plausible, le scénario médian où la réouverture serait partielle et sous conditions sanitaires devrait entraîner une baisse du PIB de 4,5%. Quand au pire scénario, celui d’une fermeture quasi-totale maintenue jusqu’à fin décembre 2020, il devrait entraîner une baisse de l’activité de 6% au T4.
De fait, pour l’ensemble de l’année 2020, l’Insee reste plus optimiste que le gouvernement : l’institut s’attend à une récession comprise entre 9% et 10%, alors que Bercy table sur 11%.
Plus plausible, le scénario médian où la réouverture serait partielle et sous conditions sanitaires devrait entraîner une baisse du PIB de 4,5%. Quand au pire scénario, celui d’une fermeture quasi-totale maintenue jusqu’à fin décembre 2020, il devrait entraîner une baisse de l’activité de 6% au T4.
De fait, pour l’ensemble de l’année 2020, l’Insee reste plus optimiste que le gouvernement : l’institut s’attend à une récession comprise entre 9% et 10%, alors que Bercy table sur 11%.