Le groupe Daimler, qui produit les voitures Mercedes, va rappeler 774 000 de ses véhicules partout en Europe. Le ministère allemand des Transports l'exige, afin de "s'assurer que les systèmes de mesures rejetés par le gouvernement soient supprimés". Ces véhicules sont en effet équipés de logiciels qui faussent le niveau d'émissions. Une affaire qui n'est pas sans rappeler les déboires de Volkswagen, qui en septembre 2015 avait été convaincu de tricherie en utilisant des logiciels qui trompaient les résultats des tests d'émissions, dans le but de cacher le niveau réel de la pollution au NOx.
La découverte avait valu à Volkswagen des amendes en pagaille, des enquêtes partout dans le monde et des millions de véhicules rappelés. Dans un communiqué, Daimler a confirme le rappel et précise les voitures faisant partie de la procédure de rappel : des SUV classe GLC et C, ainsi que les fourgons Mercedes Vito. Ces derniers avaient déjà fait l'objet d'un rappel en mai dernier, via l'agence fédérale KBA. Le ministère a alors repris le dossier en main, avec le résultat que l'on connait aujourd'hui.
Ce nouveau rappel jette de nouveau un éclairage cru sur les pratiques des constructeurs automobiles allemands, pour qui la fin semble justifier les moyens, même illégaux. Les procédures engagées depuis la découverte de ces tricheries seront-elles de nature à redonner confiance dans ces groupes ? Volkswagen n'a finalement pas beaucoup souffert du scandale, alors il faut croire que oui. Mais gare à l'effet d'accumulation.
La découverte avait valu à Volkswagen des amendes en pagaille, des enquêtes partout dans le monde et des millions de véhicules rappelés. Dans un communiqué, Daimler a confirme le rappel et précise les voitures faisant partie de la procédure de rappel : des SUV classe GLC et C, ainsi que les fourgons Mercedes Vito. Ces derniers avaient déjà fait l'objet d'un rappel en mai dernier, via l'agence fédérale KBA. Le ministère a alors repris le dossier en main, avec le résultat que l'on connait aujourd'hui.
Ce nouveau rappel jette de nouveau un éclairage cru sur les pratiques des constructeurs automobiles allemands, pour qui la fin semble justifier les moyens, même illégaux. Les procédures engagées depuis la découverte de ces tricheries seront-elles de nature à redonner confiance dans ces groupes ? Volkswagen n'a finalement pas beaucoup souffert du scandale, alors il faut croire que oui. Mais gare à l'effet d'accumulation.