Baisse de 4,4%
Les entreprises ont signé l'an dernier 424.000 ruptures conventionnelles, selon Les Echos qui rapportent les chiffres de la Dares, le service statistiques du ministère du Travail. C'est un chiffre en recul de 4,4% par rapport à 2019. Durant le premier confinement du printemps, le nombre de ruptures conventionnelles a fortement baissé : il s'en est enregistré 70.000 sur les trois mois qu'a duré le confinement, soit 40.000 de moins que l'année précédente (-13% en mars, -58% au mois d'avril, puis -42,5% en mai).
En revanche, la Dares n'a pas constaté de baisse durant le second confinement du mois de novembre. Les ruptures conventionnelles ont même augmenté de 5% au cours des trois derniers mois de l'année. Si l'on devait retirer les chiffres du confinement du printemps, le nombre de ruptures conventionnelles auraient augmenté de 6,8% (+20.000) par rapport à 2019. Les inscriptions à Pôle Emploi directement liées à cette procédure sont restées relativement sables : 140.500 en 2019, contre 138.700 en 2020.
En revanche, la Dares n'a pas constaté de baisse durant le second confinement du mois de novembre. Les ruptures conventionnelles ont même augmenté de 5% au cours des trois derniers mois de l'année. Si l'on devait retirer les chiffres du confinement du printemps, le nombre de ruptures conventionnelles auraient augmenté de 6,8% (+20.000) par rapport à 2019. Les inscriptions à Pôle Emploi directement liées à cette procédure sont restées relativement sables : 140.500 en 2019, contre 138.700 en 2020.
Changer de vie
Comment expliquer qu'au deuxième confinement, les ruptures aient continué à augmenter alors que cela n'a pas été le cas durant le premier ? Plusieurs explications sont possibles : d'une part, une envie marquée des Français de « changer de vie » dans un contexte sanitaire qui provoque de lourds changements sur le marché du travail. Et puis il est possible que ces ruptures conventionnelles cachent des licenciements cachés, qui ne veulent pas dire leur nom.
La rupture conventionnelle a été créée en 2008. Il s'agit d'un outil supplémentaire pour les entreprises et les salariés, après le licenciement et la démission. Il s'agit en fait d'une rupture « à l'amiable » qui permet au salarié de bénéficier de l'indemnisation chômage de Pôle Emploi. Pour les employeurs, cela leur évite une procédure judiciaire.
La rupture conventionnelle a été créée en 2008. Il s'agit d'un outil supplémentaire pour les entreprises et les salariés, après le licenciement et la démission. Il s'agit en fait d'une rupture « à l'amiable » qui permet au salarié de bénéficier de l'indemnisation chômage de Pôle Emploi. Pour les employeurs, cela leur évite une procédure judiciaire.