C’est la seconde fois que l’institut des statistiques revoit le chiffre de la croissance pour 2018 à la hausse. Le premier chiffre de 1,5% donné en janvier est passé à 1,6%, puis 1,7% en données corrigées des jours ouvrables. De quoi satisfaire Bercy et Bruno Le Maire : « Après le recul du chômage et l'entrée de la France dans le Top 5 des pays les plus attractifs au monde, cette bonne nouvelle illustre l'efficacité de notre politique économique », a expliqué le ministre de l’Économie. Il semble que cette bonne fortune soit à mettre sur le compte du commerce extérieur, ainsi que sur la solidité des investissements des administrations publiques.
Les échanges commerciaux ont ainsi contribué à hauteur de 0,7 point de l’activité (+0,1 point par rapport à la précédente estimation de l’Insee). En 2016, le commerce extérieur avait tiré la croissance vers le bas (-0,4 point), tandis qu’en 2017, les échanges ne comptaient que pour 0,1 point de la progression du PIB. La consommation des ménages a été plus forte qu’estimé, même si le poids de la facture énergétique est de plus en plus lourd dans le budget des Français.
Le déficit public a bien été orienté à la baisse en 2018, à 2,5% du PIB. En 2017, le déficit représentait 2,8% du PIB français : une baisse encourageante alors que pour 2019, le tableau sera moins reluisant en raison des dépenses sociales engagées pour répondre aux revendications des « gilets jaunes ». Quant à la dette, elle se stabilise à 98,4% de la richesse nationale. La croissance pour cette année devrait être moins forte qu’en 2018 : selon l’OFCE, il faut s’attendre à une progression du PIB de 1,5% seulement.
Les échanges commerciaux ont ainsi contribué à hauteur de 0,7 point de l’activité (+0,1 point par rapport à la précédente estimation de l’Insee). En 2016, le commerce extérieur avait tiré la croissance vers le bas (-0,4 point), tandis qu’en 2017, les échanges ne comptaient que pour 0,1 point de la progression du PIB. La consommation des ménages a été plus forte qu’estimé, même si le poids de la facture énergétique est de plus en plus lourd dans le budget des Français.
Le déficit public a bien été orienté à la baisse en 2018, à 2,5% du PIB. En 2017, le déficit représentait 2,8% du PIB français : une baisse encourageante alors que pour 2019, le tableau sera moins reluisant en raison des dépenses sociales engagées pour répondre aux revendications des « gilets jaunes ». Quant à la dette, elle se stabilise à 98,4% de la richesse nationale. La croissance pour cette année devrait être moins forte qu’en 2018 : selon l’OFCE, il faut s’attendre à une progression du PIB de 1,5% seulement.