La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, va devoir se pencher sur une copie compliquée. Son sujet ? Faut-il décaler les vacances scolaires pour aider un secteur en crise ? Car c’est bien cela que demandent les Domaines skiables de France; Réunis en congrès mardi 7 octobre à Montpellier, ils réclament l’avancement des vacances de Pâques, une semaine plus tôt.
Ces congés, peu propices habituellement au ski alpin, ce qui est plutôt l’apanage des congés de février, ou de Noël, se terminent actuellement à la fin du mois de mai. Un peut tard pour skier… Mais en les reportant d’une semaine plut tôt, ils permettraient peut-être d’inciter les vacanciers à chausser de nouveau les skis, si la météo le veut bien.
Car c’est cela le problème. Les conditions météo capricieuses, les saisons décalées, ont fait baisser de beaucoup la fréquentation des stations d’hiver. Et si l’on ajoute le décalage des vacances de printemps début mai, on arrive à une chute du chiffre d’affaires de 3 % pour les domaines skiables de France.
Un enjeu majeur pour ce secteur qui représente 18 000 salariés dont 15 000 saisonniers. Pour la première fois l’an dernier, la France a perdu sa place de leader dans les pays les plus fréquentés pour les sports d’hiver.