Cette hausse de 0,1 point par rapport à la précédente estimation est à mettre au crédit du premier trimestre, durant lequel la croissance s'est finalement établie à 0,7% au lieu de 0,6%. En ce qui concerne les trois autres trimestres, l'Insee laisse inchangées ses estimations de croissance. En tout donc, la progression du PIB en France a été de 2% en 2017, un résultat en forte hausse par rapport à 2016 puisque la croissance s'était limitée à 1,1%. Elle est aussi supérieure aux prévisions du gouvernement qui dans la loi de finances tablait sur 1,7%.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, n'avait de toutes manières pas écarté la possibilité d'une bonne surprise ; il avait annoncé que la croissance allait approcher des 2%. S'il faut souligner la vitalité de l'économie française l'an dernier, force reste de constater que la croissance hexagonale reste en-deçà de la moyenne de la zone euro qui s'est établie à 2,5%. Ce résultat a quoi qu'il en soit été rendu possible grâce aux investissements des entreprises et des particuliers : ils ont été de respectivement +4,4% et +5,4%, alors qu'en 2016 ils s'étaient montés à +3,4% et +2,4%.
Production (+2,4%) et exportations (+3,3%) ont été au beau fixe, tandis que la balance commerciale a moins pesé sur la croissance (-0,3 point de PIB alors qu'elle avait coûté 0,8 point en 2016). En ce qui concerne les prévisions pour 2018, elles sont bien orientées elles aussi : l'Insee s'attend à une croissance de 0,5% au premier trimestre 2018, et 0,4% au second. Le gouvernement, prudent, s'en tient toujours à 1,7%.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, n'avait de toutes manières pas écarté la possibilité d'une bonne surprise ; il avait annoncé que la croissance allait approcher des 2%. S'il faut souligner la vitalité de l'économie française l'an dernier, force reste de constater que la croissance hexagonale reste en-deçà de la moyenne de la zone euro qui s'est établie à 2,5%. Ce résultat a quoi qu'il en soit été rendu possible grâce aux investissements des entreprises et des particuliers : ils ont été de respectivement +4,4% et +5,4%, alors qu'en 2016 ils s'étaient montés à +3,4% et +2,4%.
Production (+2,4%) et exportations (+3,3%) ont été au beau fixe, tandis que la balance commerciale a moins pesé sur la croissance (-0,3 point de PIB alors qu'elle avait coûté 0,8 point en 2016). En ce qui concerne les prévisions pour 2018, elles sont bien orientées elles aussi : l'Insee s'attend à une croissance de 0,5% au premier trimestre 2018, et 0,4% au second. Le gouvernement, prudent, s'en tient toujours à 1,7%.
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