Quand les avions manquent
Le secteur aérien est actuellement confronté à une crise de disponibilité de ses appareils, exacerbée par des problèmes de production chez les grands constructeurs comme Boeing et Airbus. Selon des sources industrielles, la production du Boeing 737 Max est particulièrement touchée, avec des problèmes de qualité qui ont entraîné une baisse significative de ses livraisons. De son côté, Airbus fait face à des complications avec les moteurs Pratt & Whitney de certains modèles A320neo, ce qui pourrait mener à l'immobilisation de jusqu'à 650 appareils.
Cette situation a conduit à une réduction globale de 19% du nombre d'avions neufs disponibles, une statistique qui grimpe à 32% pour les compagnies américaines. En conséquence, des compagnies telles que United Airlines, Southwest Airlines, et la low cost Ryanair, ont dû revoir à la baisse leur fréquence de vols sur certaines lignes, notamment durant les périodes de pointe.
Les difficultés de production et les immobilisations d'avions ont des répercussions financières importantes pour le secteur. Le coût de la location d'avions, par exemple, a explosé, augmentant de 30% par rapport à avant la pandémie. Un Airbus A320-200neo ou un Boeing 737-8 MAX coûte actuellement 400.000 dollars par mois en location, un record depuis 2008. Par ailleurs, la maintenance des avions plus anciens, qui remplacent temporairement les nouveaux modèles indisponibles, voit également ses coûts augmenter significativement.
Cette situation a conduit à une réduction globale de 19% du nombre d'avions neufs disponibles, une statistique qui grimpe à 32% pour les compagnies américaines. En conséquence, des compagnies telles que United Airlines, Southwest Airlines, et la low cost Ryanair, ont dû revoir à la baisse leur fréquence de vols sur certaines lignes, notamment durant les périodes de pointe.
Les difficultés de production et les immobilisations d'avions ont des répercussions financières importantes pour le secteur. Le coût de la location d'avions, par exemple, a explosé, augmentant de 30% par rapport à avant la pandémie. Un Airbus A320-200neo ou un Boeing 737-8 MAX coûte actuellement 400.000 dollars par mois en location, un record depuis 2008. Par ailleurs, la maintenance des avions plus anciens, qui remplacent temporairement les nouveaux modèles indisponibles, voit également ses coûts augmenter significativement.
Les clés de la survie
Les compagnies aériennes, surtout celles qui sont dépendantes des modèles Boeing, se trouvent dans une position délicate où elles doivent gérer des coûts opérationnels en hausse tout en essayant de maintenir une offre suffisante pour répondre à la demande croissante. En réaction, certaines compagnies, comme Ryanair, envisagent d'augmenter leurs tarifs, potentiellement jusqu'à 10% cet été, afin de couvrir les hausses de coûts.
Malgré ces défis, les dirigeants du secteur, à l'image de Pascal de Izaguirre de Corsair, soulignent la capacité des compagnies aériennes à s'adapter à ces fluctuations. Les stratégies d'adaptation comprennent non seulement la gestion des flottes existantes avec plus de flexibilité, mais aussi le recours accru à la location, même si cette option reste coûteuse.
Cette résilience sera cruciale pour naviguer à travers les périodes de turbulences économiques et opérationnelles prévues, sans compromettre la viabilité à long terme des opérateurs aériens. Cependant, l'impact sur la rentabilité et la structure financière des compagnies reste une préoccupation majeure pour l'industrie.
Malgré ces défis, les dirigeants du secteur, à l'image de Pascal de Izaguirre de Corsair, soulignent la capacité des compagnies aériennes à s'adapter à ces fluctuations. Les stratégies d'adaptation comprennent non seulement la gestion des flottes existantes avec plus de flexibilité, mais aussi le recours accru à la location, même si cette option reste coûteuse.
Cette résilience sera cruciale pour naviguer à travers les périodes de turbulences économiques et opérationnelles prévues, sans compromettre la viabilité à long terme des opérateurs aériens. Cependant, l'impact sur la rentabilité et la structure financière des compagnies reste une préoccupation majeure pour l'industrie.