Faire face à l’inflation
Comment faire quand l’argent vient à manquer et que les factures toujours plus élevées s’empilent ? De nombreux Français n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers les crédits à la consommation. Selon l’Association des sociétés financières (ASF) relayée par Le Parisien, la production de crédit conso a augmenté de 8,8% au premier trimestre 2022, par rapport à la même période de l’an dernier.
Les établissements de crédit ont octroyé 11,8 milliards d’euros durant les trois premiers mois de l’année, soit 1 milliard de plus qu’il y a un an. Les Français ont surtout eu besoin d’un coup de pouce dans la catégorie « amélioration de l’habitat » (achat d’équipements, rénovations) : les crédits conso y ont bondi de 5,4% au premier trimestre, pour un total de 1,38 milliard d’euros.
Les établissements de crédit ont octroyé 11,8 milliards d’euros durant les trois premiers mois de l’année, soit 1 milliard de plus qu’il y a un an. Les Français ont surtout eu besoin d’un coup de pouce dans la catégorie « amélioration de l’habitat » (achat d’équipements, rénovations) : les crédits conso y ont bondi de 5,4% au premier trimestre, pour un total de 1,38 milliard d’euros.
Près de 12 milliards d’euros empruntés
Les crédits renouvelables sont en forte hausse eux aussi, de 13,9% (ils représentent 2,23 milliards d’euros). Les prêts personnels non définis ont flambé de 16,1% (pour un montant total de 3,54 milliards). Il s’agit principalement de relais de trésorerie, explique l’ASF, utilisé notamment par les ménages modestes ne disposant pas d’une épargne suffisante.
Malgré cette recrudescence des crédits à la consommation, le surendettement n’a pas explosé. La Banque de France a ainsi annoncé que le nombre de dossiers déposés avait baissé au premier trimestre : -13%, soit un total de 39.113 dossiers. Une tendance à la baisse qui se poursuit, selon l’institution.
Malgré cette recrudescence des crédits à la consommation, le surendettement n’a pas explosé. La Banque de France a ainsi annoncé que le nombre de dossiers déposés avait baissé au premier trimestre : -13%, soit un total de 39.113 dossiers. Une tendance à la baisse qui se poursuit, selon l’institution.
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