Il y a quelques jours, Donald Trump a clairement laissé entendre qu’il pourrait mettre en place des tarifs douaniers sur une série de produits importés d’Europe — comme le vin, l’huile et d’autres biens — afin de compenser les 11 milliards de dollars d’aides jugées « illégales » versées à Airbus. Pour le moment, cette nouvelle attaque du président américain n’existe guère plus que dans ses tweets, mais ces derniers finissent parfois par s’incarner dans la réalité. Cela a été le cas des taxes sur l’acier, ou les représailles commerciales contre la Chine.
Le dossier des subventions européennes envers Airbus fait écho au conflit qui oppose l’avionneur américain à son concurrent américain Boeing depuis plus de dix ans auprès de l’OMC. L’Union européenne ne compte cependant pas rester sans rien faire contre les nouvelles menaces américaines : une liste de produits américains est en cours de constitution ; des biens importés sur le sol européen qui pourraient être taxés à leur tour… Bruxelles taxerait de la sorte 20 milliards de dollars d’importations américaines.
Reste maintenant à savoir si cette guerre des mots ira au-delà. Les États-Unis laissent entendre qu’une décision pourrait être prise cet été. Ces menaces interviennent dans le contexte de nouvelles discussions pour un traité commercial entre l’Europe et les États-Unis. La France s’oppose au lancement de négociations commerciales, craignant que l’agriculture soit concernée et que le TTIP, l’ancien projet de traité transatlantique, soit remis sur la table.
Le dossier des subventions européennes envers Airbus fait écho au conflit qui oppose l’avionneur américain à son concurrent américain Boeing depuis plus de dix ans auprès de l’OMC. L’Union européenne ne compte cependant pas rester sans rien faire contre les nouvelles menaces américaines : une liste de produits américains est en cours de constitution ; des biens importés sur le sol européen qui pourraient être taxés à leur tour… Bruxelles taxerait de la sorte 20 milliards de dollars d’importations américaines.
Reste maintenant à savoir si cette guerre des mots ira au-delà. Les États-Unis laissent entendre qu’une décision pourrait être prise cet été. Ces menaces interviennent dans le contexte de nouvelles discussions pour un traité commercial entre l’Europe et les États-Unis. La France s’oppose au lancement de négociations commerciales, craignant que l’agriculture soit concernée et que le TTIP, l’ancien projet de traité transatlantique, soit remis sur la table.