L’espoir d’un vaccin en 2021
Dans un entretien que le chef économiste de la Banque Centrale Européenne (BCE), Philip Lane, a accordé au journal Les Echos le 22 novembre 2020, on découvre que ce sera bien le vaccin, annoncé comme disponible fin 2020-début 2021 qui va jouer un rôle essentiel dans la reprise de l’économie. Pour l’instant, la BCE regarde de près « la circulation du virus » et les mesures sanitaires prises en conséquence, mais surtout le changement dans « les comportements des consommateurs ». « Il est certain que les deux phénomènes combinés conduiront à une baisse de l’activité ».
Ainsi, souligne Philipe Lane, « tant que le vaccin n’est pas massivement distribué, nous resterons dans une période d’incertitude ». Le vaccin, lui, devrait être distribué massivement dans le courant de l’année 2021, une hypothèse plausible, Moderna et Pfizer ayant annoncé deux vaccins avec une efficacité de 95 % qui devraient avoir l’aval pour une mise sur le marché avant la fin de l’année 2020.
Ainsi, souligne Philipe Lane, « tant que le vaccin n’est pas massivement distribué, nous resterons dans une période d’incertitude ». Le vaccin, lui, devrait être distribué massivement dans le courant de l’année 2021, une hypothèse plausible, Moderna et Pfizer ayant annoncé deux vaccins avec une efficacité de 95 % qui devraient avoir l’aval pour une mise sur le marché avant la fin de l’année 2020.
Des « effets de long terme »
Mais la distribution du vaccin ne permettra pas à elle seule de faire revenir l’économie à un niveau d’avant-crise. « Le PIB ne retrouvera pas le niveau de 2019 avant l’automne 2022 », annonce le membre du directoire de la BCE aux Echos. Il faudra donc deux ans, au minimum, pour que la crise économique soit réellement effacée.
Et encore, difficile de prévoir réellement l’impact à long terme, si bien que « nous ne partons pas du principe qu’on reviendra à la situation pré-covid, car il y aura des effets de long terme, par exemple sur la confiance et l’épargne, sur le retour au travail. Malgré le vaccin, il y aura des dommages durables. L’économie européenne sortira de cette crise durablement affaiblie ».
Et encore, difficile de prévoir réellement l’impact à long terme, si bien que « nous ne partons pas du principe qu’on reviendra à la situation pré-covid, car il y aura des effets de long terme, par exemple sur la confiance et l’épargne, sur le retour au travail. Malgré le vaccin, il y aura des dommages durables. L’économie européenne sortira de cette crise durablement affaiblie ».