Le rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques salue la volonté du gouvernement, qui s’est fixé des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de la dépense publique. Le déficit devait s’établir à 2,3% du PIB en 2018, puis de 2,4% l’année prochaine, jusqu’à 0,3% en 2021. Pour y parvenir, l’exécutif estime que la croissance sera de 2% cette année, puis qu’elle baissera jusqu’à 1,7% d’ici 2022. Néanmoins, les moyens pour atteindre ces objectifs « restent largement à définir », a pointé Didier Migaud, le président de l’institution.
Plusieurs écueils se dressent en effet sur les perspectives dressées par le gouvernement. Le premier, c’est la croissance au ralenti en début d’année : elle est de 0,2% au premier trimestre, contre 0,7% durant les trois derniers mois de l’année dernière. Autre difficulté relevé par la Cour des comptes : le ministère de l’Économie est resté vague sur la nature des économies qu’il entendait mettre en place pour réduire les déficits. La trajectoire budgétaire envisagée pour cette année devrait être respectée malgré une croissance moins forte que prévue. En revanche, pour la période 2019 à 2022, les magistrats financiers émettent des réserves : l’hypothèse de croissance est jugée « optimiste ».
La Cour des comptes pointe également que si la France est sortie de la procédure de déficit excessif de Bruxelles, en abaissant son déficit sous la barre des 3%, la situation du pays reste moins favorable qu’ailleurs en Europe. Pire : elle s’est déteriorée vis à vis de sa dette publique qui représente 96,8% de son PIB. Un chiffre en hausse de 32,3 points en dix ans.
Plusieurs écueils se dressent en effet sur les perspectives dressées par le gouvernement. Le premier, c’est la croissance au ralenti en début d’année : elle est de 0,2% au premier trimestre, contre 0,7% durant les trois derniers mois de l’année dernière. Autre difficulté relevé par la Cour des comptes : le ministère de l’Économie est resté vague sur la nature des économies qu’il entendait mettre en place pour réduire les déficits. La trajectoire budgétaire envisagée pour cette année devrait être respectée malgré une croissance moins forte que prévue. En revanche, pour la période 2019 à 2022, les magistrats financiers émettent des réserves : l’hypothèse de croissance est jugée « optimiste ».
La Cour des comptes pointe également que si la France est sortie de la procédure de déficit excessif de Bruxelles, en abaissant son déficit sous la barre des 3%, la situation du pays reste moins favorable qu’ailleurs en Europe. Pire : elle s’est déteriorée vis à vis de sa dette publique qui représente 96,8% de son PIB. Un chiffre en hausse de 32,3 points en dix ans.