
La villa est délabrée. Mais c’est un bien immobilier d’exception. La Grèce vient de la mettre en vente, ainsi qu’environ 80 000 propriétés uniques, dans le but de réduire le niveau de sa dette publique. Vide et abandonnée depuis l’exécution du dictateur italien Mussolini, qui l’avait faite construire en 1936 pour y passer ses vacances, et ses vieux jours, la maison est aujourd’hui mise en vente par le Fonds de privatisation grec (HRADF).
L’objectif d’une telle vente est donc de réduire la dette du pays, mais également de relancer l’industrie immobilière, en panne depuis quelques années en Grèce du fait de la crise, ainsi que le tourisme dans le pays. Outre cette villa au passé sombre bien que glorieux, la Grèce met en vente trois hôtels de luxe, ainsi que treize domaines à louer pour une durée comprise entre 59 et 99 ans.
On se rapproche petit à petit de la proposition qui avait été faite en 2010 par un député allemand, à savoir de vendre des biens immobiliers, des entreprises, des bâtiments inoccupés ainsi que des îles, dans le but de réduire le niveau de la dette grecque. A l’époque le Premier ministre de l’époque, Georges Papandréou avait exclu directement cette idée. Mais la résistance à une telle entreprise se fait de moins en moins forte.