Une disposition malencontreuse
Privés depuis plusieurs mois de leur clientèle en salles, les restaurateurs ont dû se tourner vers la vente à emporter pour subsister, pendant que les fermetures administratives se poursuivent. Jean Castex a annoncé la semaine dernière que les restaurants et les cafés ne rouvriront pas avant la mi-février, alors qu'une réouverture était envisagée le 20 janvier. En cause, un niveau de contaminations toujours très élevé. Mais les pouvoirs publics n'ont pas l'intention de laisser ce secteur d'activité sur le carreau : « durant toute cette période de fermeture, le gouvernement continuera à soutenir économiquement l'ensemble des secteurs », a affirmé le Premier ministre.
Plusieurs aides restent en effet disponibles pour soutenir les professionnels en difficulté : chômage partiel, fond de solidarité, prêts, etc. Des dispositifs qui seront maintenus « dans les mêmes conditions »… ou presque. Les restaurateurs ont en effet découvert qu'une disposition avait été modifiée dans le décret paru fin décembre. Elle les oblige à déduire les revenus tirés de la vente à emporter dans le calcul de l'aide au fond de solidarité. Or, la vente à emporter est, avec la vente à livrer, la seule planche de salut des établissements.
Plusieurs aides restent en effet disponibles pour soutenir les professionnels en difficulté : chômage partiel, fond de solidarité, prêts, etc. Des dispositifs qui seront maintenus « dans les mêmes conditions »… ou presque. Les restaurateurs ont en effet découvert qu'une disposition avait été modifiée dans le décret paru fin décembre. Elle les oblige à déduire les revenus tirés de la vente à emporter dans le calcul de l'aide au fond de solidarité. Or, la vente à emporter est, avec la vente à livrer, la seule planche de salut des établissements.
La vente à emporter, une planche de salut
Alain Griset est revenu sur cette bizarrerie au micro de RMC. « Très honnêtement, cela a été intégré dans le décret de fin du mois, ce n’est pas un arbitrage que j’ai pris », a expliqué le ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises. « J’ai dit jeudi lors d’une réunion avec Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, et ses collaborateurs, que nous n’avions pas pris d’engagement et qu’il fallait que l’on revienne dessus », poursuit-il en laissant la porte ouverte à un changement.
La mesure n'avait pas été annoncée et au mois de décembre, elle ne peut pas être appliquée comme telle, indique-t-il. « On va regarder comment on peut revenir là-dessus », conclut Alain Griset. Il y a donc de l'espoir pour que cette disposition disparaisse à court terme. De nombreux restaurateurs se sont tournés vers la vente à emporter pour tenir le coup et maintenir un minimum d'activité pendant la crise sanitaire.
La mesure n'avait pas été annoncée et au mois de décembre, elle ne peut pas être appliquée comme telle, indique-t-il. « On va regarder comment on peut revenir là-dessus », conclut Alain Griset. Il y a donc de l'espoir pour que cette disposition disparaisse à court terme. De nombreux restaurateurs se sont tournés vers la vente à emporter pour tenir le coup et maintenir un minimum d'activité pendant la crise sanitaire.