Les magasins de piété pourront demander une aide
Le secteur du tourisme au sens large continue de bénéficier des mesures de soutien mises en place par le gouvernement. Lors d'un déplacement à Lourdes, Bruno Le Maire a annoncé l'élargissement des dispositifs prévus pour le tourisme à de nouveaux secteurs : « je pense en particulier aux magasins de souvenirs et de piété ». Il a précisé que les boutiques des galeries marchandes, les boutiques des aéroports, les traducteurs-interprètes, les métiers d'art, les services auxiliaires de transport par eau et les paris sportifs allaient eux aussi pouvoir demander le soutien de l'État alors que le chiffre d'affaires est en chute libre.
Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État au Tourisme, accompagnait le ministre de l'Économie à cette occasion. Il a ajouté que les commerçants qu'ils avaient rencontré affichent des ventes en chute libre de 80 à 85% par rapport à une saison normale. « Pour Lourdes, c'est 70 à 80% d'activité en moins parce que les touristes étrangers, les pèlerins, ne sont pas là », précise-t-il. Pour ce qui concerne Lourdes, le secrétaire d'État pointe même une « triple peine » : « nous avons des clientèles très internationales, qui correspondent à 62% des nuitées, souvent très saisonnières, d'avril à octobre, et les pèlerins sont des seniors ».
Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État au Tourisme, accompagnait le ministre de l'Économie à cette occasion. Il a ajouté que les commerçants qu'ils avaient rencontré affichent des ventes en chute libre de 80 à 85% par rapport à une saison normale. « Pour Lourdes, c'est 70 à 80% d'activité en moins parce que les touristes étrangers, les pèlerins, ne sont pas là », précise-t-il. Pour ce qui concerne Lourdes, le secrétaire d'État pointe même une « triple peine » : « nous avons des clientèles très internationales, qui correspondent à 62% des nuitées, souvent très saisonnières, d'avril à octobre, et les pèlerins sont des seniors ».
De 30 à 40 milliards de manque à gagner
Les commerçants concernés par ces aides pourront avoir accès au chômage partiel ainsi qu'au fond de solidarité jusqu'à la fin de l'année. Ils pourront aussi demander l'exonération des cotisations sociales pendant 4 mois, mais seulement à partir de la publication du décret. Dans tous les cas, ces coups de pouce permettront de tenir quelque temps, en espérant que l'activité touristique reprenne un cours normal si c'est possible.
Ce week-end, Jean-Baptiste Lemoyne chiffrait l'impact immédiat de la crise sanitaire entre 30 à 40 milliards d'euros sur le secteur français du tourisme. « En temps normal, le tourisme génère 180 milliards d'euros de recettes, dont 60 milliards grâce au tourisme international », expliquait-il dans le Journal du Dimanche. Si les touristes français ont permis de « sauver l'essentiel », les touristes internationaux ne sont pas au rendez-vous.
Ce week-end, Jean-Baptiste Lemoyne chiffrait l'impact immédiat de la crise sanitaire entre 30 à 40 milliards d'euros sur le secteur français du tourisme. « En temps normal, le tourisme génère 180 milliards d'euros de recettes, dont 60 milliards grâce au tourisme international », expliquait-il dans le Journal du Dimanche. Si les touristes français ont permis de « sauver l'essentiel », les touristes internationaux ne sont pas au rendez-vous.