(c) Shutterstock/EconomieMatin
Les usines des trois pays concernés sont en situation de « surcapacité locale »; les volumes auparavant produits par ces lignes seront progressivement réaffectés aux usines belges, polonaises, allemandes et française. Il s'agit pour l'entreprise « d'améliorer l'utilisation de son dispositif industriel », l'objectif étant évidemment d'augmenter la compétitivité du groupe.
Plus globalement, le géant de l'agroalimentaire a décidé, en février 2013, de supprimer 900 postes de direction et d'administration, ce qui représente 10% de ses effectifs en Europe. La consommation en berne depuis 2010 sur le vieux continent explique les difficultés de Danone, même si on sent un rebond depuis le premier trimestre 2014 (+3,9%). Les disparités régionales, et notamment les difficultés en Allemagne et en Italie, sont malheureusement de nature à réduire la voilure en Europe.
L'Europe représente 40% des activités de Danone, qui est parti chasser la croissance à l'international. Les consommateurs chinois sont par exemple très friands des produits pour nourrissons fabriqués par le groupe agro-alimentaire, ce qui l'a poussé à racheter une usine en Nouvelle-Zélande.
L'entreprise réalise la moitié de son chiffre d'affaires avec les produits laitiers, qui restent au coeur de son activité. Danone produit aussi de la nourriture pour bébés, de la nutrition médicale et de l'eau.
Inscription Newsletter
