Le gouvernement espère atteindre 1,5% en 2016 et en 2017. L'agence de notation est moins généreuse : elle estime la croissance du PIB à 1,2% seulement cette année, et 1,5% pour l'année prochaine. Moody's relève plusieurs points faibles pour l'économie française : la situation budgétaire du pays, toujours délicate, la dette qui fait peser de tout son poids, le marché du travail peut aussi améliorer son fonctionnement. Les difficultés pour réformer le code du travail, suite aux reculades de l'exécutif, handicapent en profondeur l'économie tricolore.
Toutefois, Moody's note des efforts pour améliorer la compétitivité du pays : plusieurs lois et dispositifs nouveaux ont été pris pour fluidifier les moteurs de l'économie et propulser les initiatives. Mais tout cela ne constitue pas d'avancée convaincante, explique l'agence.
Moody's nourrit une perspective plutôt négative pour la situation française. En septembre, l'agence dégradait en effet la note souveraine du pays, qui est passée de Aa2 à Aa1. Néanmoins, après cette baisse, Moody's a annoncé un répit de 12 à 18 mois avant de modifier la note — même si une réunion aura lieu en mai pour évaluer la performance de la France.
Toutefois, Moody's note des efforts pour améliorer la compétitivité du pays : plusieurs lois et dispositifs nouveaux ont été pris pour fluidifier les moteurs de l'économie et propulser les initiatives. Mais tout cela ne constitue pas d'avancée convaincante, explique l'agence.
Moody's nourrit une perspective plutôt négative pour la situation française. En septembre, l'agence dégradait en effet la note souveraine du pays, qui est passée de Aa2 à Aa1. Néanmoins, après cette baisse, Moody's a annoncé un répit de 12 à 18 mois avant de modifier la note — même si une réunion aura lieu en mai pour évaluer la performance de la France.