Une taxe en réponse à la hausse des taux d'intérêt
La hausse des taux de la Banque centrale européenne a entraîné une augmentation des chiffres d'affaires pour les banques italiennes, qui ont généré d'importants bénéfices. Cette hausse des taux a aussi généré une augmentation des taux d'emprunt pour les ménages et les entreprises… Pour équilibrer les choses, le vice-Premier ministre Matteo Salvini a annoncé une taxe sur les superprofits des banques de 40%.
Le prélèvement sera effectué si le revenu net d'intérêts en 2022 dépasse de 3% la valeur de 2021, et de 6% pour les profits de 2023 comparés à 2022. La taxe ne pourra toutefois jamais excéder 25% de la valeur des actifs nets de la banque. Les grandes banques comme Intesa Sanpaolo et UniCredit ont déjà vu leurs bénéfices nets augmenter considérablement, avec des bonds respectifs de 80% et 4,4 milliards d'euros au premier semestre. La mesure n'affecte pas seulement l'Italie, car l'Espagne a également instauré une taxe similaire, provoquant des critiques de la BCE.
Le prélèvement sera effectué si le revenu net d'intérêts en 2022 dépasse de 3% la valeur de 2021, et de 6% pour les profits de 2023 comparés à 2022. La taxe ne pourra toutefois jamais excéder 25% de la valeur des actifs nets de la banque. Les grandes banques comme Intesa Sanpaolo et UniCredit ont déjà vu leurs bénéfices nets augmenter considérablement, avec des bonds respectifs de 80% et 4,4 milliards d'euros au premier semestre. La mesure n'affecte pas seulement l'Italie, car l'Espagne a également instauré une taxe similaire, provoquant des critiques de la BCE.
Réduire la charge fiscale des particuliers et des entreprises
La Première ministre Giorgia Meloni compte mobiliser des fonds via cette taxe en vue du projet de budget pour 2024. Le PIB ayant reculé de façon inattendue de 0,3 % au deuxième trimestre, le budget risque en effet de manquer de ressources. Les recettes de cette taxe seront versées à un fonds qui servira au financement de mesures de réduction de la charge fiscale des ménages et entreprises.
Cette mesure « équitable » selon le gouvernement italien suscite néanmoins des préoccupations dans le secteur bancaire. Elle pourrait avoir des implications sérieuses pour le secteur financier. Ce dispositif de taxe établi en Italie et en Espagne représentent aussi un précédent au niveau européen, d'autres pays pourraient emboîter le pas et instaurer leur propre taxation des superprofits bancaires.
Cette mesure « équitable » selon le gouvernement italien suscite néanmoins des préoccupations dans le secteur bancaire. Elle pourrait avoir des implications sérieuses pour le secteur financier. Ce dispositif de taxe établi en Italie et en Espagne représentent aussi un précédent au niveau européen, d'autres pays pourraient emboîter le pas et instaurer leur propre taxation des superprofits bancaires.