Les objectifs de Bruxelles pèsent lourd au-dessus de la tête du gouvernement, en matière de réduction du déficit public. Le second projet de loi de finances rectificatif 2014 tente de gommer les quelques erreurs sur le plan budgétaire, pour revenir dans les bonnes grâces de la Commission européenne. L’idée est évidemment de maintenir les dépenses à un niveau correct, de manière à ne pas faire plonger, de nouveau, le déficit public de la France.
Pour cela, rien de tel qu’une réorientation de crédits au profit de nouvelles actions, et au détriment d’autres. La Défense, cette Grande Muette, y perd, comme à l'accoutumée, de nombreux moyens. Mais les grands perdants de cette réattribution, sont certains programmes d’avenir au niveau environnemental, que sont « Innovation pour la transition écologique et énergétique », ainsi que « Ville et territoires durables ».
Ces deux programmes perdent respectivement 100 et 46 millions d’euros. Pour autant, le PLF 2014 se targue bien de préciser que « ces redéploiements ne remettent pas en cause la priorité accordée par le Gouvernement au financement de la transition énergétique ». Reste à voir comment le ministère de l’Ecologie, amputé de 146 millions d’euros de crédits, va réussir à mettre en oeuvre cette transition énergétique pour l’année à venir.