La suggestion de Bercy écartée
Pour soulager le pouvoir d'achat des Français, malmené par l'inflation et la hausse des prix sur les produits alimentaires, Bruno Le Maire avait fait une suggestion : autoriser les promotions sur ce type de produits jusqu'à 50%. La loi Egalim actuelle limite ces rabais à 34%. Mais après avoir rencontré des représentants des agriculteurs, dont Christiane Lambert de la FNSEA, le ministre de l'Économie a abandonné son idée.
À Bercy, on explique s'être engagé « à ne pas mettre en oeuvre cette proposition, qui n'était encore qu'une suggestion, à l'issue de la mission confiée à l'Inspection générale des finances (IGF) ». Dont acte, les grandes surfaces ne pourront donc pas aller au-delà des 34% réglementaires, un seuil décidé pour protéger la rémunération des producteurs.
À Bercy, on explique s'être engagé « à ne pas mettre en oeuvre cette proposition, qui n'était encore qu'une suggestion, à l'issue de la mission confiée à l'Inspection générale des finances (IGF) ». Dont acte, les grandes surfaces ne pourront donc pas aller au-delà des 34% réglementaires, un seuil décidé pour protéger la rémunération des producteurs.
Les agriculteurs opposés
La réflexion de Bruno Le Maire avait soulevé des protestations et une levée de boucliers des agriculteurs, Christiane Lambert estimant que ce n'était pas « la bonne réponse ». Ce à quoi le ministre a répondu avoir « compris les inquiétudes » et qu'il était inutile « d'attiser les angoisses » des agriculteurs qui vivent également une période difficile.
Au ministère de l'Économie, on estime tout de même qu'il faut concilier une juste rémunération des producteurs avec des prix bas pour les consommateurs. Bruno Le Maire a également annoncé la création de cette mission de l'IGF en début de semaine afin d'enquêter sur l'inflation des produits alimentaires. Michel-Edouard Leclerc a jugé que certaines hausses des prix étaient « suspectes ».
Au ministère de l'Économie, on estime tout de même qu'il faut concilier une juste rémunération des producteurs avec des prix bas pour les consommateurs. Bruno Le Maire a également annoncé la création de cette mission de l'IGF en début de semaine afin d'enquêter sur l'inflation des produits alimentaires. Michel-Edouard Leclerc a jugé que certaines hausses des prix étaient « suspectes ».