Des règles plus strictes en réponse aux crises financières
La BCE a annoncé qu'à partir de septembre, les banques devront lui transmettre des informations sur une base hebdomadaire. L'objectif de cette initiative est d'obtenir des données plus récentes et d'exercer une meilleure surveillance de l'évolution des liquidités, comme l'a déclaré Andrea Enria, président du Conseil de surveillance prudentielle, l'organe de supervision bancaire européen intégré à la BCE. Cette surveillance renforcée doit permettre un meilleur contrôle des liquidités présentes dans les comptes des banques, leurs contreparties et les opérations de refinancement effectuées avec la BCE.
De plus, cette mesure doit améliorer le suivi des actifs les plus liquides, comme les dépôts bancaires. Cette annonce intervient dans un contexte d'instabilité financière, marqué par la faillite de banques régionales aux États-Unis en mars et la défaillance de Credit Suisse. Ces événements ont suscité des craintes de nouvelles turbulences financières.
De plus, cette mesure doit améliorer le suivi des actifs les plus liquides, comme les dépôts bancaires. Cette annonce intervient dans un contexte d'instabilité financière, marqué par la faillite de banques régionales aux États-Unis en mars et la défaillance de Credit Suisse. Ces événements ont suscité des craintes de nouvelles turbulences financières.
Une surveillance accrue pour une sécurité renforcée
Avec cette nouvelle exigence auprès des banques, la BCE répond ainsi à une recommandation faite en juin par l'Autorité bancaire européenne (ABE), le régulateur qui édicte les règles pour le secteur. En parallèle, l'Union européenne a adopté de nouvelles règles plus strictes pour les banques, afin d'éviter une répétition de la crise financière de 2008. Ces règles concernent notamment le calcul des risques présents dans les bilans des banques et les exigences minimales de fonds propres.
Andrea Enria a plaidé pour une plus grande consolidation transfrontalière du secteur bancaire européen. Il estime qu'un marché bancaire plus intégré serait bénéfique car il permettrait de mieux faire face à d'éventuels chocs financiers. Cette initiative de la BCE marque une nouvelle étape dans la régulation du secteur bancaire, avec une surveillance plus étroite des liquidités pour minimiser le risque de crises financières futures.
Andrea Enria a plaidé pour une plus grande consolidation transfrontalière du secteur bancaire européen. Il estime qu'un marché bancaire plus intégré serait bénéfique car il permettrait de mieux faire face à d'éventuels chocs financiers. Cette initiative de la BCE marque une nouvelle étape dans la régulation du secteur bancaire, avec une surveillance plus étroite des liquidités pour minimiser le risque de crises financières futures.
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