Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, a rencontré ce jeudi 24 mars, les deux principaux protagonistes de cette aventure. Stéphane Richard et Martin Bouygues ont été successivement reçus à Bercy afin de faire le point sur cette fusion. Une partie du chemin a été fait : les concessions aux deux autres opérateurs, Free Mobile et SFR, qui vont se partager une bonne partie des actifs de Bouygues Telecom.
Ce Yalta des télécoms est indispensable si Orange et Bouygues veulent franchir les fourches caudines de l'Autorité de la concurrence. Pas question en effet d'avoir sur le marché un mastodonte détenant plus de 50% des clients mobiles. Le point crucial est tout autre : quelle sera la part laissé à l'État dans le capital de la nouvelle entité ?
Martin Bouygues aimerait détenir de 10 à 15% du capital d'Orange. Un point médian à 12% aurait été trouvé. Mais l'État veut rester un actionnaire de référence, afin de continuer à peser sur l'avenir d'Orange. Il détient actuellement 23% de l'opérateur et il ne veut pas signer un chèque trop élevé pour Bouygues.
Ce Yalta des télécoms est indispensable si Orange et Bouygues veulent franchir les fourches caudines de l'Autorité de la concurrence. Pas question en effet d'avoir sur le marché un mastodonte détenant plus de 50% des clients mobiles. Le point crucial est tout autre : quelle sera la part laissé à l'État dans le capital de la nouvelle entité ?
Martin Bouygues aimerait détenir de 10 à 15% du capital d'Orange. Un point médian à 12% aurait été trouvé. Mais l'État veut rester un actionnaire de référence, afin de continuer à peser sur l'avenir d'Orange. Il détient actuellement 23% de l'opérateur et il ne veut pas signer un chèque trop élevé pour Bouygues.