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Retrait de Russie : mauvaise nouvelle pour les géants européens





Le 8 Août 2023, par Nicolas Egon

Le retrait des entreprises européennes de Russie a engendré des coûts astronomiques, dépassant les 100 milliards d'euros. Voici les secteurs les plus touchés, les chiffres clés et les conséquences potentielles pour les entreprises qui tardent à se retirer.


Un retrait à plus de 100 milliards d'euros

Selon une étude du Financial Times, le retrait de Russie a coûté aux entreprises européennes plus de 100 milliards d'euros en charges et dépréciations. Cette somme colossale est le résultat de la décision de nombreuses entreprises de se retirer totalement ou partiellement du marché russe. Il est important de noter que ces chiffres ne représentent que les pertes directes liées à la vente, la fermeture ou la réduction de l'activité en Russie.

Ils ne prennent pas en compte les effets macro-économiques tels que la hausse des coûts de l'énergie et des matières premières. D'après les rapports annuels et bilans financiers de près de 600 groupes européens analysés par le Financial Times, 176 entreprises ont déjà enregistré des pertes totalisant plus de 100 milliards d'euros. Ces pertes sont principalement dues à la vente, la fermeture ou la réduction de leurs activités en Russie.

Les secteurs les plus touchés par le retrait

Trois secteurs dominent la liste des plus touchés par le retrait de Russie : l'énergie, la finance et l'automobile. Dans le secteur de l'énergie, trois géants, Shell, BP et TotalEnergies, ont cumulé à eux seuls des pertes dépassant les 40 milliards d'euros. Cependant, la hausse des prix du pétrole et du gaz a largement compensé ces pertes pour ces entreprises. Le secteur financier, avec une facture s'élevant à 17,5 milliards d'euros, est le deuxième secteur le plus touché. Une grande partie de cette somme est attribuée à la Société Générale qui a décidé l'année dernière de vendre sa filiale Rosbank, entraînant une charge de plus de 3 milliards d'euros.

Quant à l'industrie automobile, elle a subi des pertes s'élevant à 13,6 milliards d'euros, principalement portées par les constructeurs automobiles. Renault, par exemple, a perdu à lui seul 2,3 milliards d'euros après avoir vendu ses participations dans le constructeur russe Avtovaz. Les sources confirment également que le retrait de la Russie a été coûteux pour les entreprises européennes. 176 d'entre elles ont dû passer des charges et dépréciations après avoir vendu, fermé ou réduit leurs activités en Russie pour un montant total de plus de 100 milliards d'euros.




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