Une taxe « exceptionnelle » sur le point d'être prolongée
Dans le cadre du projet de loi de finance pour l'année 2024, des propositions législatives visent à prolonger certaines taxes sur le secteur énergétique. Notamment, les élus du groupe Renaissance s'apprêtent à présenter deux mesures qui prolongeraient d'un an la taxe sur les « superprofits » des entreprises pétrolières et sur les producteurs d'électricité. Ces taxes étaient initialement destinées à expirer le 31 décembre.
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a exprimé son mécontentement face à cette éventualité lors de l'inauguration d'une station-service 100% électrique à Lyon. Il a affirmé que si ces nouvelles taxes étaient adoptées, son groupe pourrait renoncer à maintenir le prix du sans-plomb et du gasoil à 1,99 euro par litre dans ses stations-service. « Si l'État nous ajoute des taxes, on reconsidérera la mesure », a-t-il déclaré.
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a exprimé son mécontentement face à cette éventualité lors de l'inauguration d'une station-service 100% électrique à Lyon. Il a affirmé que si ces nouvelles taxes étaient adoptées, son groupe pourrait renoncer à maintenir le prix du sans-plomb et du gasoil à 1,99 euro par litre dans ses stations-service. « Si l'État nous ajoute des taxes, on reconsidérera la mesure », a-t-il déclaré.
La riposte du PDG de TotalEnergies
Le dirigeant estime que les efforts du groupe pour contenir les prix devraient bénéficier directement aux consommateurs, plutôt que de passer par des taxes. Actuellement, TotalEnergies s'est engagé à maintenir ces tarifs plafonnés « tant que les prix resteront élevés ». Le groupe n'a pas manqué de rappeler qu'il sort d'une période de 15 ans caractérisée par des marges de raffinage difficiles, ayant « décimé les raffineries européennes ».
TotalEnergies a investi plus de 2 milliards d'euros depuis 2012 pour maintenir trois raffineries en France et en transformer deux autres en bioraffineries. En 2020, les pertes de l'entreprise ont atteint 1,5 milliard d'euros, surpassant le record précédent de 1,4 milliard en 2014. Pour éclaircir toute ambiguïté, le groupe a également souligné que les prix des produits pétroliers vendus aux distributeurs sont déterminés par le marché à Rotterdam et non par TotalEnergies.
TotalEnergies a investi plus de 2 milliards d'euros depuis 2012 pour maintenir trois raffineries en France et en transformer deux autres en bioraffineries. En 2020, les pertes de l'entreprise ont atteint 1,5 milliard d'euros, surpassant le record précédent de 1,4 milliard en 2014. Pour éclaircir toute ambiguïté, le groupe a également souligné que les prix des produits pétroliers vendus aux distributeurs sont déterminés par le marché à Rotterdam et non par TotalEnergies.