Pression sur les pétrolières
L'invasion russe en Ukraine provoque le contingentement de l'économie russe de tous les côtés. L'activité gazière et pétrolière du pays est lui aussi particulièrement visée, avec une pression énorme sur les groupes énergétiques occidentaux pour qu'ils cessent de travailler avec des entreprises russes. BP a annoncé son désengagement au capital de Rosneft, dont il possède 19,75% du capital. Shell a emboîté le pas avec la cession de ses parts dans des projets communs avec Gazprom.
C'était au tour de TotalEnergies d'annoncer ses mesures pour se conformer aux sanctions européennes et occidentales contre la Russie. Le géant français dit ainsi « approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en oeuvre quelles que soient les conséquences (en cours d'évaluation) sur la gestion de ses actifs en Russie ». Il n'est désormais plus question d'apporter de capitaux pour de nouveaux projets en Russie.
C'était au tour de TotalEnergies d'annoncer ses mesures pour se conformer aux sanctions européennes et occidentales contre la Russie. Le géant français dit ainsi « approuver l'étendue et la force des sanctions mises en place par l'Europe et les mettra en oeuvre quelles que soient les conséquences (en cours d'évaluation) sur la gestion de ses actifs en Russie ». Il n'est désormais plus question d'apporter de capitaux pour de nouveaux projets en Russie.
Des décisions à venir dans les prochains jours
TotalEnergies est exposé en Russie, qui représente entre 3 à 5% de son chiffre d'affaires. Dans le gaz naturel liquéfié, l'entreprise détient par exemple 20% de Yamal LNG, ainsi que 10% dans Arctic LNG 2. Sans oublier une participation de 19,4% dans le capital de Novatek, un des géants russes du gaz. Pour le moment, ces participations sont visiblement toujours d'actualité mais les choses peuvent évoluer rapidement.
Sur France Info, Bruno Le Maire a expliqué qu'il y avait « un problème de principe » à participer avec des proches du Kremlin, ce qui est le cas de tous les groupes pétroliers et gaziers du pays. En ce qui concerne TotalEnergies et Engie, qui a aussi des activités en Russie, des décisions seront prises « dans les jours qui viennent », a ajouté le ministre de l'Économie.
Sur France Info, Bruno Le Maire a expliqué qu'il y avait « un problème de principe » à participer avec des proches du Kremlin, ce qui est le cas de tous les groupes pétroliers et gaziers du pays. En ce qui concerne TotalEnergies et Engie, qui a aussi des activités en Russie, des décisions seront prises « dans les jours qui viennent », a ajouté le ministre de l'Économie.