Des coûts en hausse répercutés sur les consommateurs
Environ 800 établissements sur les 4.000 appartenant à Stonegate Group, un leader du marché des pubs au Royaume-Uni, ont adopté le « surge pricing », autrement dit une tarification dynamique pour la bière pression. Selon le New York Times, les chaînes Slug & Lettuce et Craft Union de Stonegate proposent des pintes de bière qui sont 20 pence (environ 23 centimes d'euro) plus chères durant des heures spécifiques, généralement le soir et le week-end. Ce n'est pas la première fois que Stonegate recourt à cette stratégie ; des augmentations similaires ont été mises en place pendant les matchs de football qui attirent une grande affluence.
Stonegate, qui a enregistré des pertes de 23 millions de livres sterling (26,76 millions d'euros) au premier trimestre de cette année, justifie cette mesure par la hausse des coûts opérationnels et l'impact de l'inflation sur des postes comme l'énergie. Ce contexte économique difficile a contraint certains pubs à fermer leurs portes. En juillet dernier, le prix moyen d'une pinte de bière blonde pression au Royaume-Uni atteignait 4,31 livres (5 euros), contre 4 livres (4,65 euros) l'année précédente, selon l'Office britannique des statistiques.
Stonegate, qui a enregistré des pertes de 23 millions de livres sterling (26,76 millions d'euros) au premier trimestre de cette année, justifie cette mesure par la hausse des coûts opérationnels et l'impact de l'inflation sur des postes comme l'énergie. Ce contexte économique difficile a contraint certains pubs à fermer leurs portes. En juillet dernier, le prix moyen d'une pinte de bière blonde pression au Royaume-Uni atteignait 4,31 livres (5 euros), contre 4 livres (4,65 euros) l'année précédente, selon l'Office britannique des statistiques.
« Unhappy hour », l'heure malheureuse pour les consommateurs
Mais cette stratégie comporte des risques. L'augmentation des revenus pourrait être neutralisée par le départ d'une partie de la clientèle, d'autant plus que cette hausse ciblée s'ajoute à une inflation globale du prix de la bière depuis un an. Tom Stainer, le patron de Campaign for Real Ale, une association britannique de consommateurs de bière, a qualifié cette politique de « Unhappy hour », en référence aux « Happy hours » traditionnelles où les prix sont réduits.
Il est à noter que le « surge pricing » est également utilisé dans d'autres secteurs comme la grande distribution. Carrefour, par exemple, avait été critiqué pour avoir augmenté ses prix le dimanche, avant de revenir sur cette décision en début d'année 2023. Alors que la hausse des prix pourrait améliorer la situation financière à court terme pour ces établissements, elle met aussi en lumière un dilemme pour les consommateurs et pourrait s'avérer contre-productive pour les entreprises en provoquant un départ de la clientèle.
Il est à noter que le « surge pricing » est également utilisé dans d'autres secteurs comme la grande distribution. Carrefour, par exemple, avait été critiqué pour avoir augmenté ses prix le dimanche, avant de revenir sur cette décision en début d'année 2023. Alors que la hausse des prix pourrait améliorer la situation financière à court terme pour ces établissements, elle met aussi en lumière un dilemme pour les consommateurs et pourrait s'avérer contre-productive pour les entreprises en provoquant un départ de la clientèle.