Du pétrole toujours plus cher
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a récemment indiqué dans son rapport mensuel que le monde pourrait faire face à une importante pénurie de pétrole dès la fin de l'année, à partir du quatrième trimestre. Ce scénario est attribué à la décision prise par l'Arabie saoudite et la Russie de prolonger les coupes de production. Le déficit résultant pourrait atteindre un million de barils par jour pour les pays de l'OPEP+, augmentant ainsi la volatilité sur les marchés pétroliers.
Selon l'AIE, l'offre extérieure à l'alliance OPEP+ a jusqu'à présent réussi à compenser ces réductions, avec les États-Unis et le Brésil augmentant leur production de 1,9 million de barils par jour entre janvier et août, et l'Iran, en dépit des sanctions, augmentant sa production de 600.000 barils par jour. Néanmoins, cette compensation serait insuffisante à partir du mois de septembre.
Selon l'AIE, l'offre extérieure à l'alliance OPEP+ a jusqu'à présent réussi à compenser ces réductions, avec les États-Unis et le Brésil augmentant leur production de 1,9 million de barils par jour entre janvier et août, et l'Iran, en dépit des sanctions, augmentant sa production de 600.000 barils par jour. Néanmoins, cette compensation serait insuffisante à partir du mois de septembre.
Une tendance à la baisse de production
L'agence avait déjà mis en garde contre une augmentation record de la demande mondiale de pétrole, qui devrait atteindre 102,2 millions de barils par jour en 2023, une hausse de 2,2 millions de barils par jour par rapport à 2022. Cette tendance serait soutenue par la Chine, la pétrochimie et l'aviation et devrait se poursuivre en 2024.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a également publié un rapport corroborant ces prévisions. Selon l'OPEP, la demande pourrait surpasser l'offre de 3,3 millions de barils au quatrième trimestre, une première depuis 16 ans. Cette annonce a entraîné une augmentation significative des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le seuil des 100 $ le baril pourrait de nouveau être atteint.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a également publié un rapport corroborant ces prévisions. Selon l'OPEP, la demande pourrait surpasser l'offre de 3,3 millions de barils au quatrième trimestre, une première depuis 16 ans. Cette annonce a entraîné une augmentation significative des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Le seuil des 100 $ le baril pourrait de nouveau être atteint.
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