Chèque psychologique : briser l'isolement des étudiants
Les étudiants font partie des populations les plus fragilisées par l'épidémie, en raison des confinements, du couvre-feu et des mesures de restriction des déplacements. Beaucoup n'ont comme horizon que leur chambre de quelques mètres carrés, et des moyens financiers d'autant plus limités que le marché du travail s'est rétréci comme peau de chagrin. Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces pour les aider à franchir cette passe extrêmement difficile, aussi bien sur le plan financier que psychologique, à l'occasion d'un échange avec des étudiants de Paris-Saclay. Première annonce : la mise en place d'un « chèque psy ».
Ce chèque doit permettre aux étudiants qui en ont besoin « d'accéder beaucoup plus facilement et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre », a détaillé le chef de l'État. Il sera distribué à partir du 1er février auprès de tous ceux qui le souhaitent. Autre mesure, la mise à disposition de deux repas par jour à 1 euro dans les restaurants universitaires. Là aussi, c'était une demande forte de la part d'étudiants qui rencontrent des difficultés pour tout simplement se nourrir convenablement au quotidien. Seuls les étudiants boursiers peuvent bénéficier d'un repas à un euro par jour.
Ce chèque doit permettre aux étudiants qui en ont besoin « d'accéder beaucoup plus facilement et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre », a détaillé le chef de l'État. Il sera distribué à partir du 1er février auprès de tous ceux qui le souhaitent. Autre mesure, la mise à disposition de deux repas par jour à 1 euro dans les restaurants universitaires. Là aussi, c'était une demande forte de la part d'étudiants qui rencontrent des difficultés pour tout simplement se nourrir convenablement au quotidien. Seuls les étudiants boursiers peuvent bénéficier d'un repas à un euro par jour.
Des repas à 1 euro accessibles aux étudiants
Emmanuel Macron souhaite également que les étudiants puissent revenir à l'université un jour par semaine. La fréquentation des amphis ne doit pas dépasser les 20 %, ce qui est une difficulté pour assurer cette journée en présentiel. « Je ne dis pas que c'est facile mais j'ai confiance dans vos responsables et dans les présidents d'université, leurs équipes », a-t-il indiqué. L'objectif est double : redonner une motivation aux étudiants qui décrocheraient, et casser le cercle vicieux de l'isolement.
Le président de la République n'a pas voulu donner de faux espoirs : « le retour à la normale n'est pas envisageable au deuxième semestre [de l'année universitaire] ». Les contraintes sanitaires resteront en place jusqu'à l'été. Encore plusieurs mois à étudier dans l'isolement donc, avec des restrictions toujours très fortes.
Le président de la République n'a pas voulu donner de faux espoirs : « le retour à la normale n'est pas envisageable au deuxième semestre [de l'année universitaire] ». Les contraintes sanitaires resteront en place jusqu'à l'été. Encore plusieurs mois à étudier dans l'isolement donc, avec des restrictions toujours très fortes.