Thierry Peugeot, 58 ans, avait été président du Conseil de surveillance du groupe et était actuellement au poste de vice-président de ce même Conseil de surveillance. Mais l’industriel n’a jamais apprécié la stratégie de PSA de s’allier avec le chinois Dongfeng. Son opposition aura finalement eu raison de lui.
Une source proche, citée par Reuters, aurait déclaré que ce changement « c’est la conséquence des prises de position de Thierry Peugeot contre la stratégie adoptée, alors qu’elle a été validée par l’ensemble des actionnaires ».
Une source proche, citée par Reuters, aurait déclaré que ce changement « c’est la conséquence des prises de position de Thierry Peugeot contre la stratégie adoptée, alors qu’elle a été validée par l’ensemble des actionnaires ».
Thierry Peugeot avait notamment émis des regrets concernant la participation de la famille Peugeot dans le groupe. Alors que cette dernière était le « premier actionnaire depuis deux cents ans », elle ne détient désormais plus que 14% du capital, soit le même pourcentage que Dongfeng et l’Etat.
La famille Peugeot reste toujours représentée au Conseil de Surveillance du groupe. Le poste de vice-président a été confié à la sœur de Thierry Peugeot, Marie-Hélène Roncoroni, peut-on apprendre sur le communiqué de presse de PSA annonçant ce changement.
De même, Jean-Philippe Peugeot devrait être replacé à son poste de censeur par Frédéric Banzet.