La Banque de France se prépare à recommander une hausse du taux du Livret A
Lors de la conférence de presse du 31 mai 2022, à l’occasion de la présentation du rapport annuel d’activité de l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), le gouverneur de la Banque de France a estimé que les Français doivent « s’attendre » à ce que le taux de rémunération du Livret A et du LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) soit augmenté dans les mois à venir.
Très précisément, la hausse surviendrait le 1er août 2022 après que la Banque de France a émis ses recommandations au gouvernement. Celles-ci, qui prendront en compte l’inflation définitive de juin 2022 publiée par l’Insee à la mi-juillet, devraient indiquer que la taux du Livret A doit être augmenté. La raison ? L’inflation, élevée, qui est prise en compte dans le calcul mathématique du taux d’intérêt des deux livrets défiscalisés.
Très précisément, la hausse surviendrait le 1er août 2022 après que la Banque de France a émis ses recommandations au gouvernement. Celles-ci, qui prendront en compte l’inflation définitive de juin 2022 publiée par l’Insee à la mi-juillet, devraient indiquer que la taux du Livret A doit être augmenté. La raison ? L’inflation, élevée, qui est prise en compte dans le calcul mathématique du taux d’intérêt des deux livrets défiscalisés.
Le gouvernement va-t-il suivre la Banque de France ?
La recommandation de la Banque de France n’étant que consultative, le gouvernement n’est pas obligé de la suivre. Il pourrait l’ignorer ou décider d’un juste milieu entre le statu quo et la hausse qui devrait être importante, les économistes jugeant qu’elle pourrait atteindre 1%, portant de fait le taux à 2%. Ce serait alors la deuxième augmentation en moins d’un an et une multiplication par quatre du taux par rapport à janvier 2022.
Toutefois, une telle hausse pourrait pousser les ménages à moins consommer et à sur-épargner, ce qui peut poser problème. La forte baisse de la consommation le premier trimestre 2022 a été la cause principale de la chute du PIB français sur la période.
Toutefois, une telle hausse pourrait pousser les ménages à moins consommer et à sur-épargner, ce qui peut poser problème. La forte baisse de la consommation le premier trimestre 2022 a été la cause principale de la chute du PIB français sur la période.